Vous savez, je ne lis pas.
En 2018, avec Internet et le flot permanent d'informations, de contenu, de musique, de données, moi, j'ai pas le temps pour me poser avec un livre et de lire.
C'est ridicule, déjà parce que les gens vont se moquer, de une, mais surtout, ça sert à rien, mais ça, je le dis dans mes livres.
Néanmoins, récemment, dans une volonté nouvelle, j'ai voulu commencer à lire les classiques de la littérature française. Non pas pour me cultiver, mais pour serrer du Maxence passionné d’épistémologie, je me suis tâtée à l’emprunter à la bibliothèque, histoire de snaper la première de couverture et attirer son attention.
Si tu veux tirer, tire en l'air ou dans mes nike air
L'histoire est simple. Y'a heja. Ca finit par tourner mal.
Un coup de feu, un mort.
Que va t-il se passer finalement ?
J'ai conscience que c'est un résumé plus que succint, mais je ne vais pas non plus écrire plus que ça, tout simplement parce que le bouquin n'est pas très épais et que chaque ligne compte, et ça, les cocainomanes comprendront. Accessoirement je ne l’ai pas lu, mais c’est la meilleure posture pour donner un avis le plus objectif possible. Si je l’avais lu ce serait bien évidemment subjectif, et bien entendu, ça n’est pas le but. Nous sommes ici dans les plus hautes sphères de la critique online pour proposer des critiques constructives.
Mourir, cela n'est rien
Alkpote, dans ses écrits avec l'unité de feu, écrivait ceci :
"J'suis qu'un mec sanglant, qu'attend une belle sentence donc qu'est ce t'en penses ?"
Mersault, au bout de 120 horribles pages que je n'aurais jamais lu, aura finalement eu sa belle sentence, l'ultime sentence même : la mort.
La mort qui est un thème universel qui nous rappelle bien évidemment le terrible décès d’Avicii, qui laissa une Suède brisée. Après Mickael Jackson et Johnny, autant vous dire qu’on est pas bien.
Bon nombre d’entre vous bandent sur le caractère antipathique de Meursault. Admettez-le, c’était vraiment la hype de s’identifier à lui.
Petite esquisse du personnage :
Il est cette personne peu loquace, impénétrable, complètement impavide, insensible à tout ce qu’il pourrait lui arriver. Ça ne vous rappelle rien ? Moi si. Je pense en toute sincérité qu’on a droit là à un plagiat tout à fait assumé de la part de Camus sur le personnage de Sasuke.
Meursault apprend la mort de sa mère, l’intègre sans grande difficulté, et ça, c’est vraiment stylé man.
On a perdu meilleur soldat, jsuis blasé de la life
Rappelons cependant que Meursault tue ! Et pas n’importe quoi. Il tue un « Arabe », et ça, Camus nous le rappellera bon nombre de fois au cours de l’œuvre.
On passera au-dessus de la confusion ethnique que fait Camus qui devrait peut-être suivre des études d’anthropologie à la fac de Nanterre entre les Mathilde et Leyla en sarouel, puisqu’entre les Kabyles et les Chaouias, on trouve difficilement des Arabes. Mais bon ! Là n’est pas le souci.
Je remarque surtout que Camus n’a aucunement respecté les quotas d’Hollywood, et moi je ne fais clairement pas la queue au Centre George Pompidou pour ça. Où sont passés les asiatiques dans « L’Etranger » ?
C’est bien ce que je pensais.
Passés à la trappe.
En parlant de ça je pense qu’il est nécessaire de souligner l’environnement dans lequel se passe toute l’œuvre. En Algérie. A l'instar de Zara.com et ses chaussettes aux motifs zodi, produites par des blancs, pour des blancs et générant des profits pour les blancs, Meursault s'approprie la culture maghrébine.
Oui vous avez bien lu, on dirait une mauvaise blague de notre chef d’Etat. Comme si animer Meursault en Algérie entrait dans les effets de modes, une sorte d’exotisme, un peu comme les petites Léa qui ont toutes un grand-père maghrébin. Et moi, ça, je refuse. On a accepté pour Montesquieu et son harem de catins en Perse, on n’acceptera pas une seconde fois.
L'homme blanc, oppresseur, n'hésite pas a tirer sur un pauvre algérien.
Au vu de la note, je suppose que les fachos de senscritique ont apprécié l’œuvre. Néanmoins, il serait de bon aloi de rappeler que c'est absolument abject (petit antérime).
Les fans de ce bouquins, au final, sont simplement esclave du lobby de l'éducation nationale.
Leur cerveau, martelé par tous les esclaves modernes du système éducatif, pensent lire un chef d'œuvre.
Il n'en est rien, L'étranger n'est qu'un livre de 100 pages où Camus, iencli dans la vraie vie, fantasmait la vie du hood, un peu comme Sneazzy dans son dernier clip "V".
N'oublions pas qu'il n'est qu'un male cis blanc hétéro oppresseur.
(L’écriture de cette critique a été un moment intellectuel de partage incroyable avec @larmesdeplomb)