Après le livre tremplin Endymion, nous présentant une flopée de nouveaux personnages (Enée, A. Bettik, Raul Endymion, Le Vaisseau, Federico DeSoya, etc) et de planètes exotiques, angoissantes, splendides, L'Eveil d'Endymion nous invite à un final grandiose.
Moins spectaculaire que La Chute d'Hypérion, must de Space Opéra, L'Eveil d'Endymion reste centré sur les impressions et émotions de Raul, épris de sa belle, avec qui il va découvrir le bonheur et la souffrance.
Dan Simmons nous invite à une plongée magnifique et visionnaire dans le monde des Extros, avec des images fortes (Comme cette sphère végétale autour d'un soleil...), et une interrogation primordiale sur la notion d'humanité.
Simmons s'amuse aussi à jouer avec les religions, pouvant en choquer certains, mais personnellement j'ai lu avec beaucoup de plaisir cette vision de ce qu'est Dieu, de ce qu'est l'homme en Dieu, et les impacts sur l'intrigue.
Et enfin le Gritche. Toujours plus énigmatique, toujours plus insaisissable. Dans quel camp est-il, de quelle époque surgit-il lorsqu'il assiste ou affronte nos héros ?
Dan Simmons nous donne cette fois ci toutes les réponses, et évite les révélations fracassantes qui détonnent avec l'ensemble. Toute la logique de son œuvre est respectée.
Une superbe apothéose pour une des plus grands cycles de SF jamais écrits.