Du polar-drama scandinave pur sucre, comme on en trouve en pagaille dans les Relais H, ce que je nomme en ce sens "littérature de gare", sans connotation péjorative.
Durant la lecture, j'ai pensé notamment à Camilla Lackberg, auteur suédoise également, qui propose le même genre de romans policiers.
Mais il s'agit ici d'une autre Camilla, Grebe en l'occurrence, qui reprend certains des personnages étrennés dans "Un cri sous la glace", puis dans "Journal de ma disparition" (mais on ne peut pas parler de trilogie à proprement parler).
"L'ombre de la baleine" se laisse lire avec un certain plaisir, malgré quelques recettes éculées, comme l'alternance de point de vue des personnages d'un chapitre à l'autre. Les deux premiers tiers sont même de bonne tenue (personnages bien troussés, situations intrigantes, critique sociale sous-jacente), avant un dénouement poussif qui cumule abus de références bibliques, invraisemblances criantes et happy end prévisible.
Une lecture de plage plutôt agréable malgré tout.