Si tu pensais que recevoir un colis surprise était toujours une bonne chose, La Carrière du Mal de Robert Galbraith (alias J.K. Rowling) est là pour te rappeler que parfois, un simple carton peut contenir… une jambe humaine. Ambiance.
Dans ce troisième opus des aventures de Cormoran Strike, détective bourru à la jambe en vrac, et Robin Ellacott, son assistante surqualifiée (et sous-payée), l’affaire démarre fort : quelqu’un a décidé de leur livrer un joli morceau de cadavre. Mais qui ? Et surtout, pourquoi Strike en particulier ? La traque commence, avec un tueur qui semble toujours avoir un coup d’avance… et une relation Strike-Robin qui devient aussi tendue qu’une corde de piano.
Le gros point fort ? L’enquête est sombre, tordue et ultra-efficace. On plonge dans l’esprit dérangé du meurtrier, on suit des pistes poisseuses, et l’ambiance générale est plus glauque que jamais. En parallèle, la relation entre Strike et Robin se complexifie encore plus, avec un savant mélange de non-dits, de tensions et de frustrations qui ajoutent une belle dose d’émotion au récit.
Le hic ? C’est dense et parfois un peu long. Galbraith/Rowling adore les détails, et certaines scènes auraient pu être resserrées pour maintenir un rythme plus nerveux. De plus, si tu espérais enfin une avancée claire dans la relation entre Strike et Robin… prépare-toi à ronger ton frein encore un peu.
Bref, La Carrière du Mal, c’est un thriller psychologique bien ficelé, avec une intrigue immersive et des personnages toujours aussi attachants (même quand ils sont insupportables). Une lecture prenante, parfois dérangeante, qui confirme que Strike n’est pas prêt de raccrocher son imper… ni de se débarrasser de Robin.