C’est un livre qui a révolutionné ma conception de la lecture en m’offrant une expérience jamais goûtée jusqu’alors.
La Maison des Feuilles est un objet curieux avant d’être un livre : format atypique, polices de caractères différentes, mise en page surréaliste (un premier feuilletage du livre montre des lettres en escargot, des notes de bas de page qui envahissent le texte, des pages presque blanches, des mots barrés, du texte à l’envers, un index labyrinthique, des couleurs, des reproductions de photographies, etc.)… Le support lui-même intrigue et excite l’imagination avant même que le lecteur plonge dans sa structure en poupée russe.
S’y entrecroisent plusieurs couches de récit : celui de Johnny Errand, un jeune homme à la vie et à la raison dissolues, qui découvre le manuscrit d’un vieil aveugle, Zampano, quelques jours après sa mort ; celui de Zampano lui-même, vieil aveugle aussi érudit que pédant, dont le manuscrit analyse une sorte de film “amateur” à la renommée mondiale : The Navidson Records ; le Navidson Records lui-même ; des notes des éditeurs ; des notes du plus génial traducteur qui soit...
Critique complète ici : http://www.delitteris.com/au-fil-des-pages/la-maison-des-feuilles/