La Solitude des nombres premiers par Le-bloguscribe
Ce livre, je dois le relire. Je l'ai déjà relu. Je le relirai, un peu plus tard. Puis encore un peu plus tard. Jusqu'à toujours.
Ce livre, c'est une baffe. Comme boire un verre de vodka d'un coup. Ca t'arrache la gorge, froidement. Ca te fait jurer en dedans. Et pourtant, on y revient. Parce que l'ivresse d'une rencontre, fut-elle balbutiante, fut-elle éphémère, triste ou pathétique, cette ivresse reste malgré tout. Fascine malgré tout.
Quelques mots échangés, directs. Froids, ont dit certains. Moi je dis crus. Des mots qui ne s'embarrassent pas de fioritures, mais qui vont droit au but, qui décochent un allez-retour et te laisse KO, sur le bord de ta vie.
J'ai conscience de ne pas être objectif. Mais c'est le propre d'une critique, et quand je repense à ma lecture, j'ai encore le coeur noué. Les tripes en vrac. Que voulez-vous, j'y suis sensible, à ces deux êtres qui s'éloignent, se retrouvent et s'éloignent à nouveau. Maladroitement, en boitant.
Voilà, c'est une critique de niaiseux, alors que je m'étais juré de parler au moins du livre, bah nan j'y arrive pas. Je n'arrive qu'à parler de toutes ces choses qu'il remue. Ce livre, je l'ai lu seul. En vrac. Et pourtant, j'en suis reparti avec un je ne sais quoi d'espoir au coin du coeur.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.