Cinq personnes en cinq jours se lient des manières les plus incongrues, et plutôt pour le pire. Stérilité, amour indésiré, adultère, grossesse au désir non partagé, eugénisme souriant, dépression suicidaire, avortement, meurtre passionnel. En un seul roman, Kundera a mis tous les éléments qui peuvent perturber l'amour.
"Les histoires d'amour finissent mal en général", chantaient les Rita Mitsouko. Elles commencent et perdurent rarement de manière aussi glauque : tout est compliqué, rien ne tourne comme il faut. Par cette histoire oh combien dépressive, Kundera nous montre de manière poignante et par défaut ce qui tue l'amour.
C'est un roman finalement assez moral qui condamne la lâcheté, qui encourage la confiance et le respect dans les rapports intimes, qui rend l'amour sublime, mais par une méthode a contrario pour le moins désarçonnante !
C'est très fort, dur et très glauque. La trame est aussi noire que passionnante, mais quelle gifle pour le lecteur ! Cela tend à rendre pessimiste sur la nature humaine. Le climat est pesant et on attend en vain une lueur d'espoir qui n'arrivera jamais.
Intéressant mais déstabilisant.