Le Commando des immortels par Lonch de Bourgogne
j’aime bien Christophe Lambert… non, je ne parle pas de cet acteur qui avait le potentiel d’acteur d’un mélange entre Ben Affleck et Keenu Reeves et qui n’a fait qu’un ou deux films vraiment bon (et tout deux dans les années 80), mais d’un auteur de romans fantastiques. J’avais remarqué Lambert en lisant « La Brèche », une sorte d’uchronie où a la suite d’une petite erreur, le débarquement d’Omaha Beach commence à merder, mettant en péril toute l’opération de débarquement, et donc la victoire occidentale contre les nazis (qui se seraient de toute manière fait poutrer par les russes). Le Commando Immortel part d’une même idée : un petit changement dans l’Histoire pour créer autre chose.
Dans ce roman, les elfes existent. Repoussés par les humains, massacrés, ils sont « partis à l’Ouest » vers un Nouveau Monde sans humain… Et en 1492, les humains sont venus dans ce nouveau monde. Les elfes ont été repoussés, massacrés de nouveau, jusqu’à ne plus exister que dans une reserve aux USA. Ceci, c’est le background. L’histoire commence alors que les japonais viennent de prendre la Birmanie. Incapable de trouver des troupes fiables pour se battre dans une jungle inconnue, les américains font appel à ceux qu’ils ont parqués dans des reserves, les elfes. Ceux ci acceptent, mais à une seule condition : qu’un homme qu’ils n’ont vu qu’en reve les accompagnent. Ce dernier est un professeur d’anglo-saxon à Oxford, et est vaguement connu pour avoir écrit un livre pour enfant appelé The Hobbit.
Il est facile de voir l’analogie dans ce roman qui, sans être un chef d’œuvre, se laisse lire de manière agréable : les elfes sont les indiens. Et c’est ainsi qu’ils se font traiter. Mais des indiens immortels, avec une connaissance des plantes, des animaux et de la jungle quasi magiques, et bien ca se respecte.
Pas bien original, j’ai pourtant été pris dans l’histoire, avec ce professeur completement perdu dans un univers qu’il ne connaît pas, ces elfes hautains et méprisants, ces soldats grossiers (bien que britanniques), etc.
A lire quand on a du temps et pas d'autres choses plus passionnantes.