Ce déluge qui vient.
Un roman pour le moins ambitieux. De par sa taille déjà : environ 1000 pages pour l'édition reliée, avec des chapitres relativement longs, beaucoup d'acronymes, de personnages et de thématiques. Mais...
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le 22 sept. 2024
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C'est long très long. A la page 300 j'allais arrêter quand j'ai lu une critique disant qu'après ça irait mieux. En effet ce n'était pas pire. Qui a vraiment eu le courage d'aller au bout? Moi, mais , c'est du masochisme. J'ai espéré tout au long et le dernier chapitre de 58 pages (un livre à lui tout seul) ne sauve qu'à peine le livre.
Je suis perdu dans tous ces sigles, acronymes qu'affectionnent les auteurs américains. La LPIR, l'ADRC, CLK, la CDRC, la SFC, le TEDAC, la FEMA pour n'en citer que quelques uns.
De plus il y a une dizaine de personnages principaux qui sont bien sûr identifiés par leurs noms, leurs prénoms, leurs diminutifs ou leur surnoms.
Si on est très au fait des évènements et de la politique aux US, peut-être connait 'on bien certaines des personnes et des organismes cités qui existent vraiment, mais, pour ma part je ne peux pas faire le tri. Les héros qui reviennent en tête de chaque chapitre seraient peut-être intéressants si on passait un peu moins de temps sur leur vie personnelle.
Que dire aussi de cette littérature autocentrée sur les USA, cette dystopie ne peux pas être vraisemblable sans une vision globale du monde et des analyses ou fictions géopolitiques, or, le reste du monde n'a aucun impact sur les USA et l'Amérique du sud ou l'Afrique n'existent pas. A la page 950 se tient enfin une réunion avec la Chine, alors que l'ONU existe toujours!!!
Les descriptions de cataclysmes sont extrêmement longues et répétitives.
Chaque chapitre commence par une guéguerre entre les différents partis et c'est là que nous sommes perdus par exemple :" J'ai repéré le surdoué du cabinet d'avocats DLA Piper, en pleine conversation avec le PDG de Renaissance Média, Rory Baumgart (Alias "le Warren Buffet de l'alt-right' etc. Des phrases dont se fout puisque tous ces gens et ces organismes disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus et n'interfèrent en rien sur l'histoire.. Puis le reste du chapitre nous raconte les problèmes personnels d'un des héros. Le procédé est fatigant et ne fait pas particulièrement avancer l'histoire.
Bref! je ne me suis pas régalé. Je préfère relire les furtifs d'Amain Damasio, la plume y est belle et les réflexions philosophiques sont plus profondes.
La documentation est quand même là, l'auteur a fait un gros travail de recherche c'est certain.
Créée
le 8 nov. 2024
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