Avant de commencer l'ouvrage, comme à chaque fois où l'on me conseille un classique, je m'attendais à monts et merveilles. Une œuvre focalisée sur le jeu d'échec ne pouvait que s'avérer pour moi que fascinante. Quand bien même le jeu m'a toujours paru parfaitement illisible, j'ai toujours été magnétisé par l'intellect et les schémas de pensées qu'il induit.
Cette nouvelle est donc divisée en trois partie : une présentation de Czentović, l'expérience de Monsieur B et la partie entre ces deux joueurs.
Bien que le récit fut intense, et c'est bien là sa qualité première, je reste tout de même très déçu du contenu et ne comprends vraiment pas le 8 de moyenne. Les premiers mots, très prometteurs, du narrateur contenant un développement philosophique sur ce que représente les échecs ne se poursuivent pas dans les autres parties du récit. La nouvelle se focalise uniquement sur deux biographies atypiques, certes très bien écrites et intenses, puis se focalise ensuite sur une partie réunissant ces deux joueurs au passé bien singulier, tout aussi vive et très bien narrée.
Mais est-ce tout ce que ce classique avait à offrir ? Cela sonne creux pour moi, d'autant plus que le thème pouvait se prêtait à un approfondissement plus accru.
Le joueur d'échecs rejoint donc la liste des classique dont je ne comprends pas l'engouement, soit par mon manque d'analyse, soit par mon exigence démesurée.