Parce que, enfaite, c'est un méchant, le crane vide, calculateur, tu perd, tu comprend ?
Difficile de parler du livre, tant d'un coté il réussit une ambiance assez remarquable, dans la partis d'echec, cela marche très bien, on se prends dans cette idée du champion imbattable, il y à une vrai tension, et les mots vague décrive très bien cette partis d'echec...
Et viens le passage sur le passé de M.B.... C'est trop lourd, on tombe dans le pire biais : Il n'évoque pas il raconte. Pire, il décrit... Quel horreur, c'est si long, poussif, on ne ressent pas, on a juste un soliloque un peu grossier, quasiment militant, et même si je comprend l'idée, ouais, c'est juste vulgaire, dans le sens premier du mot...
Puis viens la parti final, et la, cela m'ennerve au plus au point. D'un coté j'aime l'idée, j'aime l'opposition entre les deux maîtres, ce que cela implique, mais tout est trop expliqué, même des évidences, ce qui désamorce l'effet escompté. Comme "Il marchait sur une ligne, des allez retours d'une même longeur, comme si il cognait des murs." On a compris, c'est déjà assez peu subtile. Et là : "Il revit le monde comme dans sa cellule !"... oui... on savait.
Vraiment, on avait besoin de ça ? C'est un exemple, mais à la fin viens ce sentiment de trop, qu'il y a bien un tier du roman que l'on pourrait épurer de tout ce trop...
Résultat, sur un sujet aujourd'hui aussi suranné (pour aujourd'hui), cela m'a laissé un goût amer en bouche, ou un manque de subtilité est venus m'enlever la substances d'une petite nouvelle qui autrement m'us surement été bien agréable.
Encore une fois, je reviens avec le temps, et qu'est-ce que je n'aime pas. Un mauvais souvenir m'en reste, qu'est ce que cette façon de raconter les choses m'ennuis, je proposerais une lois pour interdire, a minima rendre obligatoire un dédommagement, lorsqu'un personnage raconte l'histoire. Cette façon de faire m'insupporte, j'ai l'impression qu'on me prends cette possibilité de penser, de vivre, de ressentir, et qu'on me l'ôte, pour cette froideur, cette suite d'arguments froids et impersonnel, que l'on force au ressentie, on dit l'emotion, on la communique pas...