Afin de comprendre pleinement ma déception, je vous retranscrit ici la quatrième de couverture de la version chez Le Livre de Poche:
Ci Song est un jeune garçon d’origine modeste qui vit dans la Chine du XIIIe siècle. Après la mort de ses parents, l’incendie de leur maison et l’arrestation de son frère, il quitte son village avec sa petite sœur malade. C’est à Lin’an, capitale de l’empire, qu’il devient fossoyeur des « champs de la mort » avant d’accéder à la prestigieuse Académie Ming. Son talent pour expliquer les causes d’un décès le rend célèbre. Lorsque l'écho de ses exploits parvient aux oreilles de l'empereur, celui-ci le convoque pour enquêter sur une série d'assassinats. S'il réussit, il entrera au sein du Conseil des Châtiments ; s'il échoue, c'est la mort. C'est ainsi que Cí Song, le lecteur de cadavres, devient le premier médecin légiste de tous les temps. Un roman, inspiré par la vie d’un personnage réel, captivant et richement documenté où, dans la Chine exotique de l'époque médiévale, la haine côtoie l'ambition, comme l'amour, la mort.
Quand j’ai vu pour la première fois ce roman, j’étais sûre et certaine qu’il allait énormément me plaire. Il avait, semblait-il, toutes les qualités pour, et je m’attendais à un moment de lecture exceptionnel. En gros, il réunissait tout ce que j’aime : une intrigue se passant en Asie, un personnage historique, mais aussi une dimension plus sombre et médicale. Le Graal, en somme.
Et bien que nenni ! Quelle déception, vous n’imaginez pas ! Le souci majeur que j’ai rencontré vient du résumé. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est mensonger, non, mais il met beaucoup trop l’action sur une partie de l’histoire qui n’arrive que TRÈS tardivement. Trop tardivement, pour être honnête, car le temps d’y être, j’avais perdu tout le goût de la lecture et ça ne m’intéressait même plus. D’autant que selon moi, au final la promesse n’y était pas. Alors oui, je vous avouerai que j’ai lu une grosse partie du bouquin en « lecture rapide », histoire d’avoir quand même juste le fin mot de l’histoire et les grandes lignes. Je n’aime pas abandonner un livre, mais là, il m’était impossible de m’accrocher plus que ça. À 768 pages le roman, je pense que vous me comprenez.
Mais alors, c’est quoi Le Lecteur de Cadavres si ce n’est pas le roman qu’on m’avait promis ? Et bien ce sont des centaines de pages nous racontant tous les nombreux malheur qui arrivent au « héros ». C’est répétitif, c’est déprimant, c’est long, ça ne décolle pas… Les 1001 malheurs de Ci Song est un titre qui aurait mieux convenu !
Le Lecteur de Cadavres est donc une idée de départ formidable terriblement mal exploitée, et un roman qui, quoi qu’il en soit aurait grandement gagné à être plus bref et plus concis. Cela dit, ceci n’est que mon avis tout personnel car je sais que certains l’ont énormément apprécié. À vous de vous en faire votre propre avis.
Rdv sur bleusakura.blogspot.be pour plus de critiques.