J'ai cherché l'émotion pendant tout le livre, et je ne l'ai pas trouvée. Je n'ai trouvé qu'une traduction horrible, sans âme, dans laquelle pas un mot ne se démarque pour nous faire vibrer : c'est plat et morne, voire carrément ennuyeux.
Je n'ai aimé ni ses digressions dans le procès, ni ses longs monologues intérieurs, ni son fond de Seconde Guerre mondiale, ni ses égarements sur la culpabilité. Le crime d'Hanna ne m'a pas paru si horrible, leur relation ne m'a pas parue touchante... Bref, je n'ai pas tellement aimé.
Jusqu'à ce passage sur l'analphabétisme, vers la fin, dans les cinquante dernières pages. Enfin quelque chose de vivant dans ce livre, enfin une porte ouverte dans l'univers d'Hanna. Jusqu'à ce geste final, qui en dit plus long que tout le roman.