(Lenina Huxley ? Voyons voir... Pourquoi ce nom me dit quelquechose...? Ca va probablement me revenir...).
A rapprocher clairement de 1984 et de Fahrenheit 451 dans son évocation d'un futur vraiment pas super cool, "Brave new World" (dont le titre original a une réelle signification contrairement à cette pauvre traduction) pose pas mal de questions.
Il fait réfléchir mais il ne raconte au final pas grand chose.
Une fois sorti de la description quasi chirurgicale de ce futur conditionné au bonheur, puis de sa confrontation d'avec son candide fan de Shakespeare, Aldous ne nous tient pas vraiment en haleine par son histoire. Ni par ses personnages d'ailleurs. On passe un peu de l'un à l'autre en essayant de s'attacher à leur futur justement, mais le livre nous en empêche, jonglant de l'un à l'autre comme s'ils n'avaient pas vraiment d'importance (c'est peut-être ça en fait...).
Peut-être le plus visionnaire, mais pas le plus agréable à lire.
(Ah oui... Ca y est... Lenina Huxley... Demolition Man... La société futuriste... Le Sauvage... hmmm... Pas mal la référence...)