Un matin, dans les Alpes autrichiennes, une catastrophe mystérieuse a lieu : tous les êtres vivants sont figés comme des statues. Tous sauf une partie de la montagne et de la vallée qui est protégée par un mur invisible. Derrière ce mur, il y a la narratrice, une quadragénaire citadine, mais aussi quelques animaux : un chien, une chatte et une vache.
Commence alors la survie pour toute cette troupe. La femme a passé ses vacances d’enfant à la campagne, et ses réflexes reviennent. Il faut désherber, semer, cueillir, chasser.
Sous forme de journal, la narratrice raconte son quotidien, la survie dans la nature, la vie au fil des saisons.
Le livre peut sembler répétitif mais ne l'est pas : on remarque l'évolution, tant physique que mentale, du personnage. Ses réflexions sur sa "vie d'avant" ou sur la solitude sont justes et émouvantes. Je ne veux pas dévoiler l’histoire donc je n’en dirais pas trop mais l’autrice a réussi à instaurer un suspens incroyable.
Mélange de « nature writing » et de roman post apocalyptique, le mur invisible est un très joli roman, qui m’a énormément plu.