Voilà, je me sens privilégié. C'est con, hein ?
Je me sens privilégié parce que, le temps d'une lecture, j'ai eu Monsieur Oscar Wilde qui me distillait ses pensées comme autant d'offrandes le long de ma route. C'est bien simple, c'est tellement bien écrit que je n'ai jamais pris autant de notes qu'en lisant ce "Portrait".
Alors oui, bien sûr, de temps à autre, il y a une énumération longue comme le bras de parfums, ou une litanie interminable de descriptions d'objets anciens. Mais qu'importe !!! Qu'importe parce que, déjà d'une part cela, reste très ponctuel et ensuite, parce que cela enrichit autant le lecteur que le décorum.
Allez je résiste pas. Dans notre période troublée de liberté d'expression, j'en lâche une:
"Un livre n'est point moral ou immoral. Il est bien ou mal écrit. C'est tout."
Et le tien Oscar, il est foutrement bien écrit... De livre...