Une quete méta schizophrenique... [9.2]
* MEGA SPOIL ALERT !!! *
Toute l’œuvre de Tolkien est conceptuelle puisque toute sa vie durant il ne cessera d'écrire des récits, nouvelles et romans qui se focalisent sur un concept unique qui n'est rien moins qu'un Univers et son histoire qui s’étend de sa genèse à la fin du 3e age, c'est à dire le déclin de la terre du milieu. Cette nouvelle ère présage l’émergence en puissance de la race humaine et le départ des derniers elfes vers Valinor ? Ce troisième opus éclate de toute la tension accumulée durant les 2 tomes précédents. Toutes les armées font rage, Frodon en proie au pouvoir de l'anneau entame une néfaste métamorphose, toute la terre du milieu vibre et tremble en vue d'une guerre qui englobe les terres et des enjeux bien plus conséquents...
Nous allons être mis en présence de tout l'esprit fantasy qui se focalise sur une lutte de pouvoir entre Sauron et l'armée des homme de l'ouest mené par Aragorn qui a réussi a rallier l'armée des morts, qu'un serment fait à l'époque d'Isildur lie à ce dernier.
La bataille de Minas Tirith s'engage sous de mauvais auspices puisque le régent de la ville, fou de rage est atteint de démence alors que le feu est à la porte de la cité. Mais Aragorn ayant vaincu la flotte des pirates arrive et fait basculer le cours de la bataille. Bien sur toute la puissance de Sauron reste intacte tant que l'anneau unique n'est pas détruit.
Tout le souffle héroïque, épique, et le style de la narration nous emporte totalement. On retient son souffle mais la partie est mal engagée malgré la victoire de Gondor,
Mortellement blessé, Frodon est abusé par Gollum et tombe dans le piège arachnéen prémédite par ce dernier.
Seul la loyauté de Sam Gamegie parviendra à dénouer cette trame épique vers une fin heureuse et par la destruction de l'anneau de façon complétement inattendue et encore une fois lié a la cupidité engendré par le pouvoir maléfique de l'anneau, quand Sméagol arrachant l'anneau de Frodon envahi de joie trébuche et plonge droit dans le gouffre du mont destin détruisant par là même l'anneau.
A ce moment il est nécessaire de faire une pause pour comprendre la finalité de l’œuvre et de la volonté de son l'auteur qui par plusieurs reprises nous met en présence des deux forces : celle maléfique de l'anneau et la réaction à la tentation de celle ci.
Il aura fallut l'inconscience des deux protagonistes ( Frodon et Gollum ) et un tour du DESTIN pour que stupidement l'anneau soit détruit.
On reconnait alors à ce moment précis les aboutissants chers à Tolkien d'une lutte incessante entre notre raison et notre instinct. C'est aussi ce débat qui figure cette littérature longtemps boudée en France.
Le style de Tolkien s'attarde, ouvre des parenthèses, mais dans une volonté téléonomique, il nous amène à considérer cet aspect schizophrénique chez tout être vivant et encore plus chez les Hommes.
Chaque relecture de sa trilogie nous dévoile des facettes nouvelles et à chaque fois bien sur plus de plaisir aussi.