Il n’y a pas de règles.
Autant de livres encensés qui ne vous plairont pas, de livres adulés que nous adorerons, de livres oubliés qui lui tomberont des mains, de livres dédaignés qui me réchaufferont le cœur au milieu d’un grand froid. Il n’y a pas de règles.
Mais il y a la guerre qui a tué Mirmont à 27 ans,
il y a l'existence trop lâche en ses noeuds qui ne parvient pas à retenir l’attention du non-héros que voilà,
il y a les dimanches qu’on parcourt le coeur léger d’être si inexistant,
il y a Elvire qui danse et vire dans les allées d’un jardin zoologique (« on devinait en outre qu’il en aurait fallut beaucoup pour l’étonner et peu pour la distraire »),
il y a la pluie et les gares,
l’herbe le pollen et le vent.
On peut être triste d’être joyeux, ou joyeux d’être triste, quand on a des moustaches. Il n'y a pas de règles.
Il n’y a pas de règles, mais il y a les mots, qui font que des phrases parfois sont plus belles que les choses.
Il n’y a pas de règles - ni à la vie, ni à la mort - et c'est pour ça que certains, ici bas, peuvent être si gracieux.