J’ai pensé tout fier « Je crois je vais pas écrire de critique sur Les nuits blanches, vu que c’était très triste et touchant ça m’emmerde d’être cynique dessus. ».
Mais en fait si parce que c’est Dosto, que tout n’est pas si simple et qu’heureusement que le pelo vit au 19ème siècle et pas en 2010 sinon il aurait passé ses journées dans sa chambre à jouer à CS, traîner sur 4chan et se faire retourner le cerveau par des influenceurs fafs sur internet et lucky pour nous si ça ne se termine pas en Elephant de Gus van Sant. Mais bon il se contentera d’une approche un peu creep et de gaslight la gow. Dosto se paie donc le luxe d’inventer le gaslighting, le meet-cute et la friendzone. Fiodor trop fort. Peut-être que sans lui le cinéma nous aurait épargné 20 ans de Judd Apatow. Ça reste quand même beau tout ça, ce gars jamais autant accompagné mais également jamais aussi seul. Le malheur de l’introverti c’est la rencontre, tout ça pour vivre le reste de sa vie dans le regret et l’insatisfaction par connaissance de ce qui a été manqué.
Big up à Michel del Castillo pour la superbe postface, qui nous rappelle que c’est du Dosto, donc à bien gratter pour aller voir sous l’émotion apparente et la (fausse) mièvrerie.