Bien qu’étant paru en France en 2015, Les Nuits de Reykjavik raconte la toute première affaire d’Erlendur SVEINSSON, jeune policier débutant, mais déjà obsédé par les disparitions. (J’ai mis un peu de temps à me faire à l’idée qu’il n’a que 28 ans, pour l’avoir connu beaucoup plus âgé dans les précédents opus d’INDRIDASON).
Les chapitres alternent l’enquête principale – qu’il mène en solitaire en dehors de ses heures de travail – et son quotidien de flic où il intervient la nuit dans la capitale islandaise avec ses collègues Gardar et Marteinn (ça manque un peu de femme ;-) Erlendur a des doutes sur la mort – déclarée accidentelle – d’un clochard qu’il a connu précédemment…
Ce livre est en quelque sorte un flash-back où l’on découvre que le futur commissaire fait déjà preuve d’une belle opiniâtreté tandis qu’il a ce côté taciturne qui le caractérise.
Ce n’est peut-être pas son enquête la plus prenante, mais cela reste une curiosité – intéressante – qui raconte comment il a été recruté à la Criminelle.