Molloy est un vagabond qui recherche sa mère dont le lecteur suit les pérégrinations durant la première partie du livre. Dans la seconde partie, Moran, une sorte de détective, doit partir à la recherche de Molloy sur les ordres de son patron. Il est accompagné de son fils âgé de 9-10 ans.
Je suis sans voix devant le niveau de maîtrise de la langue franaçaise de Beckett : il ne faut pas oublier que ce n’est pas sa langue maternelle.
Je n’ai pas retrouvé l’humour que beaucoup de personnes semblent trouver dans ce livre. Pour moi, c’est simplement pathétique, j’ai ressenti beaucoup de peine pour Molloy en lisant.
La deuxième partie du roman permet à l’auteur d’explorer les relations père-fils. Celles-ci sont assez compliquées entre Moran et son fils : le père méprise son fils qu’il trouve un peu idiot. Apparemment cette relation est inspirée de celle de Beckett avec son père.
Je trouve également que Beckett est assez perspicace dans sa description des comportements de Molloy. Les pensées de Molloy ne semblent pas si éloignées de la réalité de la vie des SDF, je pense notamment à une personne que je connais, en marge de la société, chez qui je retrouve des comportements identiques à Molloy.
J’ai eu beaucoup de difficulté à rentrer dans le roman, à rentrer dans la tête de Molloy. Je trouve l’œuvre réussie d’un point de vue littéraire sans pour autant avoir été transporté par l’histoire.