Comment on se fait avoir par le "marketing"?
Personne n'a eu le Pulitzer deux fois. Si c'est le cas j'achète les yeux fermés, parce que le Pulitzer c'est Mailer, Roth, Powers, Morrison, McCarthy etc.
Et là c'est l'arnaque. (Voir ma critique d'underground railroad)
Si pour le premier je laissais planer un doute sur la traduction. (Il y avait des phrases qui ne voulaient rien dire). Pour le second il me semble que la traduction n'a rien à y voir.
C'est d'une simplicité d'écriture confondante. Les métaphores sont tirées par les cheveux pour donner un semblant d'érudition.
Toutes les critiques se basent sur le dernier chapitre. Quel revirement! Mais un dernier chapitre ne fait pas un livre.
Les injustices font toujours bondir et il y a là matière à littérature. Mais la matière ne suffit pas.
C'est un petit livre que beaucoup d'écrivains pourraient écrire. D'ailleurs, je ne vais pas être politiquement correct : est ce que ce livre écrit par une personne non noire aurait eu le même succès? Est ce que ce livre écrit à une autre époque qu'en 2020 aux US aurait eu le même succès?
Restons sur la littérature et l'écriture. Ce livre ne mérite pas un prix aussi prestigieux. Il n'est pas mauvais, mais seulement opportuniste.
Difficile de dire du mal des bons sentiments, surtout quand ils sont présentés comme dans Nickel Boys. Les éditeurs ont su en profiter, c'est tant mieux et les critiques français ont enfourché la bécane sans même lire,: c'est un Pulitzer donc c'est bien.,
Moralité : ne jamais lire les livres a leur sorties, attendre et laisser décanter et acheter peut-être en poche ou emprunter à la bibliothèque du coin. Mais avec la covid, plus de bibliothéques et un achat compulsif de livres pour avoir l'air de rester dans le coup.