Marque d'un bon livre, je l'ai lu d'un seule traite.
Quand je me suis renseigné sur ce livre j'ai appris qu'il n'était plus édité à la demande de l'auteur, notamment suite aux événements tragiques de Colombine, Je m'attendais donc à un Stephen King, ici sous son alias Richard Bachman, puisant dans ces thèmes de prédilection : La folie, le mal, la peur qui dépendrait l'horreur d'un massacre dans un établissement scolaire.
Que nenni !
Les premières pages peuvent en effet s'approcher de ce scénario, où l'ont suit un jeune Charles Decker tourmenté, haineux et en proie à des mauvaises intentions mais une fois cette introduction passée, et deux événements prévisibles, le roman s'oriente vers un huit-clos entre une classe d'ados et un héro menant la danse, accompagné de son calibre. Dès lors s'en suit une série de portraits, tous rongés par des maux différents. L'antagoniste semble changer de camps, au fur et à mesure des pages, en donnant une certaine raison au preneur d'otage qui semble tisser de nouveaux liens avec ses camarades.
Loin de ces thèmes habituels, Rage nous propose une histoire passionnante sur fond de critique du système scolaire et du mal être adolescent. La conclusion sera aussi surprenante qu’inhabituelle pour le King.