Désormais, l'ancienne adversaire se retrouve à la tête de la compagnie et c'est Madame qui rédige ces anales à la place de toubib. C'est assez déstabilisant pour le lecteur, d'autant plus que les deux petits sorciers qui avaient le don de décrisper l’atmosphère par leur frasques ne sont pas non plus de la partie. Du coup, on a un peu de mal a se passionner pour une compagnie qui n'est plus que l'ombre d'elle-même. Mais finalement, l'auteur nous amène justement à mieux comprendre par ce stratagème ce qu'est vraiment cette compagnie noire de laquelle sortent et entre de nouvelles têtes depuis des générations. Et le but est si proche pour mieux comprendre ses origines...
Toujours plaisante au final, cette saga enchaîne des tomes qui ne cessent d'explorer des narrations et des situations différentes. C'est sa grande force: ne ressembler à aucune autre série fantastique. En revanche, la fin du tome n'échappe pas à la règle de la fin bâclée, comme si l'auteur n'avait plus l'envie et se dépêche de terminer avec le moins de mots possible. C'est dommage mais n'empêche pas de donner envie de poursuivre sur le tome suivant...