Si tu pensais que les dystopies young adult avaient épuisé toutes les idées de sociétés oppressives et de romances interdites, The Book of Ivy d’Amy Engel est là pour te prouver qu’on peut encore réinventer la recette… avec une alliance au doigt et un couteau sous la manche.
L’histoire se déroule dans une Amérique post-apocalyptique où la survie passe par des mariages arrangés entre les familles rivales du pouvoir. Ivy, l’héroïne, est forcée d’épouser Bishop, le fils du président ennemi. Mais sous sa robe blanche se cache un plan bien plus sombre : elle doit l’assassiner pour renverser le régime. Sauf que, évidemment, Bishop n’est pas le monstre qu’elle imaginait… et son cœur commence à compliquer dangereusement sa mission.
Le gros point fort ? L’équilibre entre romance et intrigue politique. L’univers dystopique tient la route, Ivy est une héroïne nuancée, forte sans être caricaturale, et Bishop est bien plus qu’un simple love interest. Leur relation évolue de façon crédible, avec une tension bien dosée et des dilemmes qui évitent le "tout noir ou tout blanc".
Le hic ? C’est un tome 1, donc ça installe plus que ça ne décolle vraiment. Le rythme est parfois un peu lent, et certains éléments du monde auraient mérité plus de développement. Et puis, on sent venir le cliffhanger de fin à des kilomètres… ce qui te laisse avec une frustration monumentale si tu n’as pas la suite sous la main.
Bref, The Book of Ivy, c’est une dystopie efficace, qui mise autant sur les sentiments que sur la révolte, avec un duo principal attachant et un univers prometteur. Un bon mélange entre tension politique et romance impossible… et une lecture qui donne clairement envie d’attaquer le tome 2 direct.