Le livre d'Emmanuel Carrère correspond exactement à ce que Roland Gori qualifie d'imposture.
Yoga le titre peut attirer les adeptes de cette discipline et vont découvrir un Wikipédia vulgarisé sur la méditation. 175 pages pour nous transcrire en langage compréhensible de tous, les vocabulaire du Yoga et de la méditation. Merci, je n'y connaissais rien et n'ai pas envie de découvrir ces pratiques après ces pages. Pauvre Emmanuel qui nous parle de lui et encore de lui sans jamais se livrer. Peut-être aurait-il pu fouiller un peu l'impact de sa 'Célèbre mère' . C'est lui qui en parle ainsi.
Le deuxième partie et sa dépression. Aîe! On recommence, il nous traduit en langage clair les définitions médicales. Merci encore mais je m'en moque. J'aurai préféré un peu plus d'introspection..
Le plus gênant, c'est l'atelier de lecture avec les immigrés. Pauvre Emmanuel , Janson de Sailly , la coopération par piston en Indonésie, le piston encore pour avoir des piges de journaliste et son grand malheur, sa dépression., C'est certainement très dur à vivre; mais demander à de jeunes immigrés de raconter leurs périples et penser, seulement penser qu'en racontant son propre malheur, cela peut les aider à se confier. C'est un peu raide. Ma dépression et mon mal être = un périple d'immigré en Méditerranée.
Il écrit :" la méditation, c'est découvrir qu'on est autre chose que son ego". Et bien c'est raté ou, il n'a pas assez médité. Il écrit qu'il est en admiration devant une de ses amies qui ne parle jamais d'elle et s'intéresse aux autres. Là aussi, un exemple à suivre.
Ce livre n'a aucun intérêt. Pourquoi les critiques l'ont-ils encensé? Par peur d'avoir de mauvais articles rédigés contre eux par Mr Carrère dans un journal? parce qu'ils se reconnaissent dans ce Monsieur qui fréquente le tout Paris et sa été éduqué comme eux avec une cuillère en argent dans la bouche? Je ne sais pas. Mais Mesdames et Messieurs les critiques pensez à nous pauvres lecteurs qui devons acheter les livres que nous lisons et qui ne nous reconnaissons pas dans les affres de désespoir de Mr Carrère.