Après un démarrage à la fois intriguant mais dorénavant rodé (la-dystopie-qui-cache-un-terrible-secret-d'exploitation-humaine), la série prend vite la direction d'un anime d'action sf assez classique alternant combats nerveux et scènes de remplissages assommantes. La révélation sur la nature des antagonistes n'apporte rien si ce n'est d'encombrer le récit de dilemmes moraux interminables et barbants.
Un changement de style imprévu (l'exploration en mode furtif du territoire hostile) donne un second souffle bienvenu tout en donnant une crédibilité à la survie des protagonistes mais ne dure que trop peu d'épisodes.
La seconde partie se dote d'un personnage type insupportable et malaisant (la fillette accrochée aux basques du héros au cœur froid, autre archétype sur-représenté) qui redouble les tergiversions sans fins et souffre également du syndrome de la série moderne qui abat ses personnages à tour de bras dans le premier tier afin de se donner une allure sans pitié pour au final sauver de manière miraculeuse ceux dont la mort aurait eu un réel impact scénaristique.
Les deux derniers épisodes cependant, malgré leur mise en scène mièvre et leurs circonvolutions, laissent poindre une certaine émotion élaborée au long des 23 épisodes.