Et puis dans l’épisode 3, une espèce de scène de porno chic, un peu plus hot qu’un téléfilm érotique de M6 à la grande époque, avec une MUSIQUE, mais une musique, proprement grotesque.
Dommage parce que la narration astucieuse des premiers épisodes suscitait chez moi de grandes attentes et un grand intérêt. Enfin je regarderai la suite et ma déception sera peut-être surmontée.
Mais rien n’effacera ce souvenir d’un épisode grotesque.
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Sorti de l’épisode 7 (merci encore pour les spoils dans les commentaires…), je révise légèrement mon jugement. Je préfèrerais que cet épisode 3 n’ait pas été tourné ainsi, car sinon j’aurais apprécié davantage, dans l’ensemble, cette série dont la fin est je le reconnais assez palpitante, et vous tient en haleine.
Je ne sais plus trop quoi penser. Je ne révise pas ma note parce que je maintiens une opinion globale négative, mais si vous me lisez jusqu’au bout, je vous suggère de regarder la série en entier afin de vous en faire une idée exacte de ses qualités et de ses réels (et dérangeants) défauts.
En un sens le twist final pourrait partiellement "racheter" ce foutu choix de narration, façon vieux magazine de charme, de l’épisode 3. Encore qu’il faut m’expliquer pourquoi Nancy Brigstone a une vision aussi cul-cul la praline de l’érotisme : il est douteux que Stephen lui ait inspiré une passion physique intense. Et niaise.
Resté la question d’une certaine complaisance dans le filmage d’une scène de violences sexuelles.
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Je relèverai pour finir une incohérence fondamentale, qui m’a frappé depuis le début : comment Nancy peut-elle raconter de façon aussi précise des faits dont elle n’a pas été témoin ? De toute évidence, cela ne tient pas debout.