Coup manqué

J'avoue que j'étais assez intrigué par cette série au départ. Ce que j'avais pû en voir amené une sorte de souffle plus "Dark" à cet univers très enfantin est bourré d'allégorie qui n'est autre qu'un Alice aux pays des merveilles des Etats-Unis.
Il est assez rare pour moi de me faire un avis sur une série après la vue des deux premiers épisodes, mais ici dans Esmerald City c'était bien de voir comment le postulat de départ aller être changer et comment l'Univers allé être arrangé car l'on connaît a peu près tous l'histoire du Magicien d'Oz et si vous ne la connaissait pas je vous encourage plutôt a regarder le classique de Flemming, voir même lire le livre.
Le problème pour moi avec cette série et qu'elle s'attaque à la fois a un monument du cinéma mais aussi a un monument des Etats-Unis. Or, elle ne prend pas du tout partie par rapport a ça et en fait fis. Ou alors pas assez loins, oui cela pourrait choquer que Dorothy soit issue de la minorité hispanique, que munchkins soit devenu un peuple aborrigène et que la sorcière rouge soit jouée par une afro-américaine. Le problème est que là où l'on aurait pu avoir un conte changé en critique allégorique des Etats-Unis on se retrouve avec une sorte de mélange qui dans le fond ne veut rien dire sous prétexte de vouloir mettre la forme. J'en tiens pour preuve la scène où Dorothy rencontre Lucas (l'épouvantail) perché sur une croix tel Jésus Christ couvert de goudron est de plume lui donnant effectivement une allure d'épouvantail christique... qu'il ne garde que 3 minutes dans le film puisqu'à la séquence d'après il est tout beau tout propre avec des beaux habits de chevalier. Tout les matériaux et les idées pour en faire quelque chose de profond et de poussée, mais on ne va pas au bout du propos le rendant en faite juste moche, pourquoi la route de brique jaune (qui est un symbole ultra connu et chérie) est-elle devenu une simple route de briques recouvertes par ce qui est du pollen d'opium (de pavot qui n'est même pas jaune en réalité)??. La réalisation est du même acabit avec des plans qui se veulent beaux et graphique mais qui sur un plan de lumière, d'ambiance et de cadrage sont sous réfléchit et qui se repose beaucoup trop sur une volonté de copié une charte graphique instauré par Once Upon a Time.
Pour critiquer la principale matière d'une série, c'est-à-dire le scénario: ce dernier est plat téléphoné, stupide et ininventif. Les scénaristes ont pondu un truk à l'image de mon orthographe; c'est vous dire. Tout cela servie avec une sauce d'acteurs mal dirigé et peu convaincant.
Dommage.