Deux siècles après des attaques nucléaires dans la région d'un Los Angeles uchronique, les quêtes de trois personnages d'origines disparates vont les réunir au sein d'un univers post-apocalyptique improbable ...
Qu'un film ou en l’occurrence une série soit fidèle au jeu vidéo dont elle s'inspire n'a pas la moindre importance rationnelle concernant sa qualité ou son intérêt ...
L'essentiel est que le divertissement soit correct, voir bon.
Concernant Fallout (de radioactive fallout : retombées radioactives), elle s'inscrit dans la même continuité que la franchise de jeux vidéo mais sera une histoire originale.
Le producteur exécutif Todd Howard a déclaré qu'il voulait éviter d'adapter les jeux vidéo.
La majorité des scènes ont été tournées aux États-Unis, certaines sinon dans le village fantôme de Kolmanskop (Namibie).
Après un premier épisode qui pose le contexte - long sans être désagréable - la première saison est une réelle bonne surprise, les aventures, mésaventures, pérégrinations et rencontres des protagonistes sont satisfaisantes avec leur bienvenu lot d'improbabilités. L'ensemble est drôle, parfois irrévérencieux et ne manque pas d'être occasionnellement (et littéralement) saignant.
Les références et clins d'œil ne manquent pas, du code secret date de sortie du jeu original à - entre autres - ce chien berger de la franchise, lui-même inspiré par son cousin de The Road Warrior (1981) ...
L'interprétation est correcte, si les rares apparitions de Kyle MacLachlan montrent son jeu toujours forcé et peu naturel les autres produisent des prestations honorables.
Ella Purnell est crédible en fille naïve qui s'adapte à la cruauté des terres désolées, Aaron Moten est un pataud et difficile à cerner écuyer de la Confrérie et Walton Goggins est encore meilleur en goule narquoise qu'en garçon vacher de télévision.
Les dialogues sont bons et le sous-titrage - assez rare pour le mentionner - est de qualité.
Les costumes et décors bien choisis et réussis, toutes époques représentées confondues, des abris à l'extérieur.
Les effets spéciaux, maquillages et rendus des quelques créatures croisées sont convenables.
Le choix de morceaux sirupeux et désuet pour signifier le second degré est pertinent.
Révélations et retours en arrière maintiennent efficacement l'intérêt jusqu'à une conclusion (précipitée) ouverte à une suite.
Pour un détartrage svp ...
Bonus ...