Quand j'ai appris l'existence d'un spin-off d'Arrow sur Flash, j'ai émis de nombreux doutes, c'est le genre de super-héro avec qui j'ai habituellement du mal, un peu trop cheaté pour que j'arrive à m'investir à fond. De plus je trouvais dommage de séparer l'équipe créative d'Arrow qui restait sur une saison 2 extraordinaire, sur ce point là j'ai malheureusement eu raison, mais pas dans le sens dans lequel je le pensais. The Flash raconte donc l'histoire de Barry Allen, le deuxième Flash des comics, qui avait été introduit l'an dernier dans Arrow, il n'avait à l'époque aucun pouvoir, et n'était pas resté longtemps puisque dans le coma après l'explosion du réacteur à particules de Star Labs, et c'est à son réveil que débute la série.
J'ai eu du mal avec le début de la série, j'ai rattrapé les premiers épisodes dans le seul but de pouvoir suivre confortablement le spin-off avec la série-mère. Le pilote était correct, sans plus, tout comme les épisodes qui suivaient, même si ceux-ci devenaient meilleurs chaque semaine, on n'était pas encore à un niveau où j'étais prêt à m'engager à être chaque semaine devant ma télé pour suivre un nouvel épisode. Puis il y a eu le spin-off, suivi d'un excellent mid-season finale, et c'est à partir de là que j'ai commencé à attendre avec impatience chaque mercredi. Forcément, il fallait présenter Barry et son apprentissage, et je pense que la série n'aurait pas pu le faire d'une meilleure façon sans rendre la suite moins intéressante. La série a d'ailleurs balancé le paquet, on a eu le droit dès la première saison à tout ce qui peut rendre une série attirante, sacrifices, voyages temporels, un brin de multiverse, des méchants charismatiques, et j'en passe !
A propos de méchants charismatiques, il est nécessaire de mentionner Eobard Thawne/Harrison Wells, brillamment interprété par Tom Cavanagh, qui est un génie. Et je m'excuse pour ce que je disais de lui au tout début de la série, je le trouvais mauvais, il me rappelait d'ailleurs beaucoup trop son rôle du frère de JD dans Scrubs, il avait les mêmes mimiques, les mêmes intonations, c'était clairement un point faible. Mais de la même façon que la série est devenue de plus en plus intéressante, Tom Cavanagh s'est bonifié dans son jeu d'acteur jusqu'à devenir le meilleur acteur de la série, et même plus, il a carrément dépassé le Deathstroke de Manu Bennett dans mon cœur. J'espère sincèrement le revoir dans la saison 2, quelque soit son rôle.
Pour le reste du casting c'est globalement très satisfaisant, Grant Gustin est parfait en Barry Allen, il sait vendre l'émotion quand il le faut, après il lui arrive d'en faire trop, mais uniquement dans des moments secondaires de l'histoire, donc je le pardonne. Carlos Valdes (Cisco Ramon) et Danielle Panabaker (Caitlin Snow) apportent quant à eux beaucoup de fraicheur et d'humour en tant qu' acolytes du scarlet speedster. Jesse L Martin (Joe West) incarne lui une des deux figures paternelles de Barry. Rick Cosnett (Eddie Thawne) et Robbie Amell (Firestorm) ne sont quant à eux pas les meilleurs acteurs, mais sont plutôt agréable à regarder, donc ça compense, surtout que le premier est devenu de plus en plus intéressant avec la fin de saison. Enfin Candice Patton (Iris West) est une catastrophe ambulante, en plus d'être une piètre actrice, son personnage est sans doute dans le top 3 des plus grosses chieuses de la télévision, derrière Skyler White et Felicity Smoak.
Je suis moins inspiré que prévu pour cette critique, mais The Flash est une série à voir pour tous les fans de comic books, la série en retranscrivant très bien l'atmosphère et ne se prenant pas toujours au sérieux. De plus avec les perspectives envisageables pour le futur, elle pourrait vite devenir une référence.