Dies Irae

J'ai haï Kaamelott. La série arrive sur M6 début 2005 juste après le cultissime, le génialissime Caméra Café. Faut savoir que le programme court sur c'était une religion à la maison et J-C était forcément notre guide à tous. Alors quand j'ai vu que Caméra Café serait remplacer par un programme sur les chevaliers de la table ronde j'étais tellement déçu, au point de ne pas regarder le programme et de le juger comme mauvais.

Puis, curiosité oblige, on regarde quelques épisodes. Je ne comprend pas totalement l'humour, mon père non plus. La famille déteste ce programme. En plus mon père me dit que le créateur de la série : Alexandre Astier pistonne sa famille : Lionnel Astier (son père), Joëlle Sevilla (sa mère), Simon Astier (son demi-frère). Dans la famille on aime pas le piston, ça rajoute de la haine envers ce programme court. Tant pis on regardera Un gars, une fille.

Je retourne devant ma télévsion, seul, me faisant mon propre avis jour après jour. Et je me surprend à rigoler plusieurs fois, de nombreuses fois, et bientôt à chaque épisode. J'adore les personnages, j'adore les références à la pop culture (je me souviens de Star Wars et Stargate), j'adore les dialogues. Ce sont les dialogues et les conversations entre personnages qui ont provoqués chez moi des hilarités.

J'ai d'ailleurs très vite imposé le choix de Kaamelott sur la télévision familial. Toute la famille regarde, à cause de moi, et mon père me dit souvent que ce sont de bon gros débiles. Oui il a raison et c'est ce qui me fait rire. Tout ces fou rires devant le duo Perceval / Caradoc et leur technique de combat, Kadoc et sa poule, les petits pédestres Yvain et Gauvin etc...

Une revisite hilarante des légendes arthurienne avec des chevaliers incompétents. Tout du moins jusqu'au livre V.

Tout est remis à plat lors de la cinquième saison. On laisse tomber l'humour pour se diriger vers le drame. Il n'en fallu pas beaucoup plus pour changer définitivement de chaîne lors de nos repas familial. J'ai regardé la fin de cette série tout seul. Et ce n'était pas la joie. La narration change complètement ainsi que les objectifs de nos personnages. J'ai beaucoup moins aimé. Pareil pour le livre VI, sixième et dernière saison.

Plus tard j'ai appris que Astier avait envie de faire du cinéma, il ne voulait plus de cette programmation courte de M6. Il a du s'arranger pour faire avec. Il voulait que ses personnages soit en extérieur, dans de beaux décors, avec de la belle musique. C'est une réussite de ce point de vue, mais je n'ai jamais retrouver la moëlle de Kaamelott.

Alexandre Astier va bientôt atteindre son objectif et sortir un long métrage au cinéma. J'espère qu'il sera dans la veine des quatre premiers livre. Je lui souhaite bonne chance.

Pourtant ce que je veux retenir de cette série ce n'est pas les deux derniers livres. C'est le début avec cette bande de comédien de théâtre qui m'on fait mourir de rire. Tous les guest comme Alain Chabat, Christian Clavier, Yvan Le Bolloc'h, Bruno Solo (putain Caméra Café tu manques) etc... Toutes les phrases devenu culte et que j'utilise quotidiennement.

Kaamelott c'était très bien.

« Victoriae mundis et mundis lacrima » Bon, ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.