S'il y a bien une communauté plus bruyante que les Bretons, il s'agit en effet des fans de Kaamelott.
Un humour qui se veut linguistique, mais qui ne dépasse pas le niveau d'une L1 en Lettres en Modernes, un casting pourtant pas si mal si on retire la famille Astier qui ont font des caisses pour tenter d'exister à l'écran, et une mise en scène qui ferait hurler n'importe quel amoureux du cinéma.
On a tous eu cet ami un peu bizarre, sentant le saucisson sec et la bière tiède, souvent coiffé d'une longue chevelure grasse et odorante, portant un t-shirt du Hellfest, qui en soirée s'est mis à hurler des "On en a gros" ou des "C'est pas faux" sans raison apparente. Si cela vous parle, vous êtes entré en contact avec un fan de Kaamelott.
Nombreux, bruyants et gênants, ils n'hésiteront pas à défendre leur série favorite en vous bassinant de citation sans queue ni tête, et surtout sans grand intérêt.
Alexandre Astier, pourtant auto considéré comme un fan de Louis de Funès, n'a du en lire que les scénarios sans jamais allumé sa télévision. La réalisation, que nous cherchons encore tel le Saint Graal, est aux abonnés absente dans cette œuvre télévisuelle.
Si Astier tente de changer la formule dans les dernières saisons pour une tournure plus dramatique, le seul drame constaté est que M6 est pu laissé passer ça. Lors de mes prestigieuses études en école de cinéma, j'ai moi même réalisé des courts métrages avec plus de technicités et de profondeur visuelle.
Alors oui, si vous êtes chauvins et que vous aimez les dialogues qui n'ont pour seul intérêt des jeux de mots dignes d'une fin de repas alcoolisé, cette série est faite pour vous. Le cas échéant, passez votre chemin.
Bedge