Je connais cette série depuis ses débuts sur M6. Je la regardais en famille quand j'étais petit.
Je ne saurais trop comment l'expliquer, mais cette série me parle.
On est quand même sur du théâtre transposé au petit écran, c'est fort. La puissance de la série réside dans ses dialogues, finement écrits et toujours justes dans le ton.
Les acteurs, c'est avant tout des comédiens. Et des amis. Et de la famille. Et on sent cette complicité à l'écran, on sent que chaque ligne de texte est pensé non pour le personnage, mais pour l'interprête. Astier connaît ses comédiens, et écrit pour eux.
Mine de rien, cette série est chargée d'émotions, de sentiments et d'amour. L'évolution des personnages provoque des ruptures, des réconciliations et des situations encore plus improbables.
Le changement de schéma de la série à partir de la saison 5 a donné un nouveau souffle à la série, qui pourtant avait laissé le niveau très haut jusqu'à la saison 4 comprise, mais Astier a eu le timing parfait pour imposer sa version des choses, c'est à dire des épisodes de 40 min.
La force de la série est représentée par ce changement de schéma. Quatre saisons durant on s'attache à des personnages grotesques qui nous font rire, et les deux dernières saisons se chargent de mettre à plat ce monde joyeux qui nous était présenté. Quelle claque.
Kaamelott change, de A à Z. Et c'est encore plus intéressant, de nouveaux personnages apparaissent, de nouveaux décors, et surtout ce schéma laisse place à la musique fabuleuse d'Astier, finement exploitée. Donc oui, les deux schémas de série forment pour moi un tout, Kaamelott, qui sera bientôt complété par les films.
Vivement, on en a gros !
10/10