Kids on the Slope
7.6
Kids on the Slope

Anime (mangas) Fuji TV (2012)

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On est très loin, mais alors très loin, des chefs-d’œuvres que sont Cowboy Bebop et Samurai Champloo. Même si l'univers est complètement différent et qu'une comparaison n'a pas lieu d'être, je ne peux m'empêcher d'être très déçu par ce que nous a pondu Watanabe.
Alors c'est peut être de ma faute, mais je ne m'attendais pas du tout à me retrouver devant une teenage-série: les 12 épisodes s'articulent autour de sortes de triangles amoureux perpétuels, sur fond de musique jazz (ca on l'aura compris), et de pseudo-drames familiaux. Bon, le traitement au niveau du bagage psychologique des personnages ainsi que leurs traumatismes personnels est assez bien foutu, il faut le reconnaître, et il est difficile de s'ennuyer devant le rythme et l'enchaînement des séquences. Le thème de l'amitié contre les épreuves de la vie blablablabla se laisse apprécier...

Pourtant, à tous les niveaux, ça dégouline de niaiserie, ce qui rend l'anime difficilement supportable. Des "intrigues" amoureuses au dénouement final (sauf Sentaro en curé, là je reconnais qu'ils ont fait fort), tout est bien prévisible, et je me suis retrouvé à hurler pendant plusieurs épisodes sur l'idiotie de certains personnages. Tiens d'ailleurs, j'ai trouvé que l'immersion dans le Japon des années 60 était assez loupée, ça manque de détails (mettre 3 marins américains dans la rue ou tout les instruments de marque Yamaha, non ça ne suffit pas). Heureusement que les sessions Jamm' des protagonistes sont régulières car elle constitue pour vous le seul abri recelant de l'originalité, de la profondeur, bref de la beauté dans tout ce déchaînement de mièvrerie. Vraiment, les soundtracks sont magnifiques et certaines arrivent à appuyer correctement l'action, même si je trouve que l'univers du jazz ne colle pas du tout avec la scénarisation. Le jazz, c'est une musique profonde, sensible, chaude et sensuelle, qui peut être celle des sentiments compliqués. Dans Kids on the Slope, nous avons tout sauf du mélo profond, triste et non simpliste.

L'anime vaut le coup d'être visionné, ne serait-ce que pour les musiques ou une découverte de l'univers du jazz, mais le scénario est vraiment à mettre de côté pour ceux (aucun jugement de valeur), qui rechercherait une série un peu plus..."adulte".
Belisario
5
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le 28 sept. 2014

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Belisario

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