Arrêtez la masturbation ( intellectuelle ?)
Je n'ai rien absolument rien contre une bonne dose de violence et du fan service un peu exagéré notez le bien. Je n'ai rien non plus contre le mauvais comique omniprésent et les retournements de situations fantasques, mais quand bien même rien de tout ça ne serait grave, pourquoi cet engouement ?
L'animé malgré beaucoup de ses travers est quand même un média capable de transmettre beaucoup, mais soyons clair, kill la kill n'apporte rien.
Qu'est ce que cet anime est vis à vis du genre, quelle pistes de réflexion novatrice lui offre t'il ? Un simple bain de violence décérébré, vaut il vraiment la peine d'être porté au nues, même si sexy ?
Mais je m'emporte et pour ceux qui d'aventure n'aurait pas regardé cet animé ( que je ne conseille pas si vous cherchez quelques chose d'un tant soit peu réfléchi. ) voilà une brève mise en situation.
Riuko Matoï est une jeune fille comme les autres, bon un peu plus dark mais il faut bien remplir le quota de cliché. La pauvre enfant alors qu'elle retournait enfin voir son père après des années de séparation le trouve à demi mort une moitié de ciseau géant planté dans le bide.
La jeune fille n'écoutant que son heu... énervement décide sans plus d'autre réflexion de cramer le manoir et de partir chercher vengeance... dans le lycée d'à côté ( méga concept).
Bon d'accord ce Lycée il n'est pas vraiment normal, il ressemble plus à un camp militaire pour ado Américains comme on les voit parfois dans les documentaires France 3 qu'autre chose et pour bien le montrer on a même droit à une prof d'histoire qui cite le troisième Reich youhou !
Bref à ce moment crucial du premier épisode on découvre que dans ce lieu pour le moins étrange ta position sociale est déterminée par... ta position dans la hiérarchie de l'école, ce qui compte aussi pour la position de toute ta famille ! Au moins dans ce monde un 0 justifie bien un bon gros coup de martinet.
( Ok, j'avoue cette idée n'est pas si mauvaise, mais elle était beaucoup mieux exploitée dans un roman comme le vent de feu, roman jeunesse que je conseille sans hésiter à n'importe qui plutôt que ça. )
Mais ce n'est pas tout, car dans ce lieu pour le moins étrange plus tu es gradé, plus on te file un uniforme... puissant !
Mais puissant au sens Japonais hein, c'est à dire que si tu es suffisamment fort même un mec qui te tire dessus à bout portant avec une kalash n'arrivera pas à te toucher, ce qui est bien pratique pour justifier que le bikini des héroïnes leur serve d'armure indestructible.
Ce système de combat ( primordial dans tout animé bourrin qui se respecte ) mis en place la confrontation peut commencer, Quand au système de combat, sachez qu'il sera obsolète au bout d'une dizaine d'épisode même pas, yeah !
La suite c'est une succession de gag pas drôles, de plan culottes abusé et de retournements de situations minables.
Ah et ai-je oublié de dire que la scène finale ressemble aux prémices d'une méga partouze ? Non ? Voilà c'est dit.
Malgré tout tout n'est pas à jeter. Cet animé nous pose finalement une question intéressante : Quels sont les éléments qui font que les gens adhèrent à la formule ?
Parce que bon, quitte à me répéter, cet animé est horriblement creux. Plastiquement c'est pas très riche, les personnages n'ont pas un design transcendantal et les environnements n'ont rien d'attachants.
En terme de relations entre personnages, ça ne vole pas haut non plus, les personnages n'ayant pas vraiment de caractère, juste des gimmick répétitifs.
Scénaristiquement ? C'est le néant absolu, les retournements de situations sont décelable quarante ans à l'avance et ils sont... chiant.
Que reste t'il alors ? Des bastons assez bien chorégraphiée comme on sait en faire depuis des lustres
et du fan service à gogo qui aide un humour pas très brillant à dévaler encore plus dans les abysses de la crédibilité.
C'est le genre de série à me faire me demander pourquoi j'apprécie l'animation japonaise.
Je crois que je vais aller regarder un Miyazaki pour soigner ça.