Taillage en pièce

L'histoire

Satsuki, rebelle et bagarreuse, à la recherche du meutrier de son défunt père, débarque dans un lycée où Ryuuko et ses sbires, dirige les élèves d'une main de fer, grace aux pouvoirs étonnants de leurs mystérieux uniformes.

Trigger, le petit nouveau

Cest un récent studio d'animation fondé en 2011 par Masahiko Ohtsuka & Hiroyuki Imaishi, réalisateur de cet animé et tête de proue de ce studio.

Confidentiel jusqu'en 2013, on peut dire que c'est avec ce tonitruant "Kill La Kill" qu'il débute réellement son parcours et qui pour l'instant n'a donné grand chose d'autre à voir, sinon, comme le studio 4°C une volonté de secouer le cocotier endormi du monde de la japanim'.

Hiroyuki Imaishi, l'homme au foret d'or

Si vous ne vous connaissez pas encore ce génie de l'animation qu'est Hiroyuki Imaishi, je vous conseille de vous renseigner sur sa carrière de touche-à-tout exceptionnelle.
Mais ici, je me contenterai de vous rappeler qu'il est le réalisateur du génialissime "Dead Leaves" et du légendaire "Gurren Lagann".

En quelques mots : ce gars là est le maître ultime de l'animation dynamique à la fois anguleuse et roughée, qui va au maximum des possibilités d'un 10 images/sec et de la perception de l'oeil humain.
Ca va vite,... très vite, presque trop vite parfois...
Mais si, cette animation sous acide pourra fatigué certain(e)s, mais elle permet une narration compacte et sans temps mort.
(à la fin de l'épisode 1, j'avais l'impression d'en avoir vu deux...)

Suivez les liens et prosternez-vous !!!

• http://nek0nex.blogspot.fr/2011/08/maximum-delirium-hommage-hiroyuki.html


• https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiroyuki_Imaishi

Le retour de l'équipe de choc

Comme pour "Gurren Lagann", c'est Kazuki Nakashima qui le scénariste original de la série.
Chose assez rare dans le monde l'animation pour le mentionner, c'est deux là n'adaptent pas de manga, mais créent des oeuvres originales, résolument axé vers un dynamisme de l'animation.
(personnellement je ne connais que "Evangelion" comme animé dans ce cas figure.)

Vous ne retrouverez pas (ou peu) le foret qui est la marque de fabrique de Hiroyuki Imaishi (si vous en voyez un dans un anime vous pouvez être sur qu'il est derrière), mais vous retrouverez ses étoiles en croix ;), ainsi que la folie, le dynamisme et la démesure qui caractérise leurs travaux.

Parodie de nekketsu

Si "Gurren Lagaan" se voulait le "shonen nekketsu ultime" dans la surenchère premier degré, avec ce "Kill La Kill" tout autant assumé dans la démesure, va tellement loin dans l'archétypage, la théatralisation à outrance et le WhatTheFuck permanent qu'on ne peut plus le prendre sérieusement au premier degré.

C'est résolument une parodie de Saint Seya, Sailormoon et de tout ce qui a suivi derrière.
C'est pour cela, que je le considère plus comme un seinen que comme un shonen.

Bref, c'est du fun et de la jubilation, c'est une grosse tarte à la crème épique & badass dans votre mouille.

Humour & ecchi

Forcémnent, dans une parodie, l'humour est omniprésent. Et sur ce point, deux personnages vous marqueront plus que les autres :

• Aikurō, Le mentor pervers complètement perché dans sa théatralisation.


• Mako, amie de l'héroine ultra naive, souvent à côté d'la plaque et totalement irresistible dans ses mimes.

Le ecchi, quant à lui, inhérent au thème des vètements hyper-sexualisés et codifiés, sera bien évidement tartiné dans toute les longueurs.

Un fil de réflexion

Au milieu de toute cette folie, en cherchant bien, on pourra tout de même y trouvez un petit fond de réflexion pas si débile.
A savoir que notre façon de nous habiller, inconsciemment, influence notre façon de nous comporter et de nous présenter aux autres, c'est quelquepart une forme de langage, de sociabilisation, d'appartenance à un groupe.
Si vous portez un jogging ou un costard-cravate, on ne vous percevra pas de la même façon et vous comporterez aussi différemment.

On pourra aussi y voir une satyre du système hiérarchique des écoles japonaises, ici poussé à l'extrème.

M'enfin, ça reste accessoire, hein...

En bref

Kill La Kill, c'est du kif, du fun, de l'epicness & beaucoup de dérision.
(n'oublier pas l'épisode final 25 qui est un OAV)

Bonus