Ah ben zut alors, j'ai eu la sensation inverse que d'autres, et adoré cette façon de se sortir soi-même de ses propres prisons d'une vie banale dans laquelle on n'attend plus rien.
Les deux héroines se retrouvent enfermées dans cette vie-là peut-être par les autres au départ, mais en acceptant d'y rester ensuite surtout par auto-suggestion qu'il n'existe aucun échapatoire. Alors qu'en fait si.
C'est pas ça la quintessence du drame coréen? On retrouve ce thème dans le brilliantissime My Mister, certainement encore bien au dessus dans le scénario et le jeu d'acteur, mais similaire dans la présentation de la vie des trois frangins, largués et se laissant mener par l'existence.
Dans My Liberation Notes, depuis le début, on sens qu'il s'agit d'une quête, dramatisée certes avec toujours la tentation suicidaire de se laisser aller et de ne jamais y arriver, mais avec un fond d'espoir, une lueur dans les yeux. Ces actrices ont justement ce petit truc, ce regard qui s'éteind et qui se rallume, j'ai été stupéfait.