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Des anges, des démons… mais où est passée la magie ?

Penny Dreadful : City of Angels avait la lourde tâche de reprendre le flambeau de la série originale, qui brillait par son ambiance gothique et ses personnages tourmentés. Cette fois-ci, on troque le Londres victorien pour le Los Angeles des années 30, où folklore mexicain, tensions raciales, et démons manipulateurs se croisent dans une fresque ambitieuse. Problème : l’ambition ne suffit pas toujours à créer un chef-d’œuvre.


Le cadre historique est fascinant, avec une époque où le progrès technologique et social entre en collision avec les traditions et les superstitions. Natalie Dormer incarne Magda, une démone polymorphe qui sème le chaos en prenant différentes identités. Et franchement, elle s’amuse tellement dans le rôle que tu te demandes si elle n’a pas signé juste pour essayer toutes les perruques de la production. Mais malgré son charisme indéniable, ses intrigues manquent souvent de mordant.


Les personnages humains, eux, oscillent entre intrigants et totalement oubliables. Tiago Vega, le premier détective latino de la LAPD, est censé porter la série, mais son développement reste trop tiède pour vraiment captiver. Les tensions raciales et les luttes politiques ajoutent une profondeur bienvenue, mais elles sont souvent noyées dans des sous-intrigues qui peinent à trouver leur place.


Visuellement, City of Angels a ses moments de grâce : les costumes, les décors, et l’atmosphère de Los Angeles en pleine mutation sont magnifiquement rendus. Mais l’ambiance générale manque de l’aura sombre et envoûtante qui faisait le charme de l’original Penny Dreadful. On est plus dans un drame historique saupoudré de fantastique que dans une plongée abyssale dans l’horreur et le mystère.


Le principal problème, c’est le rythme. La série jongle entre trop d’histoires en même temps, et aucune n’est vraiment approfondie. Résultat : tu te retrouves à attendre que quelque chose décolle, mais rien ne semble vouloir aller au bout de son potentiel. Même les moments surnaturels, pourtant prometteurs, manquent d’impact.


En résumé : Penny Dreadful : City of Angels est une série qui voulait marier le fantastique, l’histoire, et le drame social, mais qui s’éparpille en chemin. Quelques moments brillants et un casting solide ne suffisent pas à compenser une intrigue trop dispersée. À voir si tu es un fan inconditionnel de l’univers ou si tu veux simplement profiter des performances de Natalie Dormer… mais n’en attends pas trop.

CinephageAiguise
6

Créée

le 18 nov. 2024

Critique lue 4 fois

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