Des barreaux de rire

J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour les auteurs qui engagent un effort et soin exemplaires à construire les intrigues et les personnages les plus stupides qui puissent exister.

Cinq types sont intégrés dans un internat auparavant uniquement réservé aux filles.
Ils ne tiennent plus en place. Il y a un paquet de meufs. Elles sont toutes bonnes.
Un beau soir, ils se font surprendre à mater ces dernières prendre leur bain.
On les envoie dans le cachot du lycée et ils vont prendre cher ces cons.
Le reste se savoure au fil des épisodes et des fous rires générés.

Comparé au manga d'origine, le visionnage des douze épisodes de cette première saison serait presque à préférer par rapport à la lecture de ce dernier, ne serait-ce que pour se donner la possibilité de placer des voix sur les innombrables répliques improbables que l'on nous sert à la pelle.

La mise en scène, d'un vulgaire facile et assumé, ainsi que la bande son, sans être très inspirées et marquantes non plus, sont étrangement viscérales et fonctionnent à merveille couplées au style légèrement carton-pâte des dessins pour rendre l'histoire captivante, bien que le scénario ne consiste qu'en une succession de situations toutes plus débiles et cocasses les unes que les autres. Et même si ces scènes sont infiniment vaines par rapport à l'ampleur insensée qu'elles peuvent prendre, elles ne manquent pas moins de maestria, en allant jusqu'au bout des choses, pour notre plus grand plaisir. L'humour sale au possible est auréolé. C'est du génie.

Ça a sans doute de quoi en surprendre plus d'un, moi le premier, mais ça marche foutrement bien.

L'épisode 3 est à pleurer de rire.

PS : Les sous-titres de Crunchyroll sont biens.