Psycho-Pass
7.7
Psycho-Pass

Anime (mangas) Fuji TV (2012)

Il est difficile de trouver par où commencer tant l’histoire de cet anime est dense et bien ficelée...
Tout d’abord, un bref résumé de l’histoire est de rigueur :
L’histoire se déroule au XXIIème siècle et la société japonaise, désormais très avancée d’un point de vue technologique, a réussi à mettre en place un système qui permet de déceler les personnes « à risque » au sein de la société au regard de leur personnalité, leur état mental et la probabilité qu’ils commettent des crimes. Ce dispositif se nomme le système Sybil et régit le psycho-pass qui est un dispositif installé sur chaque résident. Lorsque ce même dispositif évalue le « coefficient de criminalité » supérieur à la norme autorisée, les individus concernés sont poursuivis pour être enfermés dans des centres de réinsertions ou sont alors abattus. Tout ceci étant effectué par des équipes spécialisées du nom d’Exécuteurs qui sont eux-mêmes supervisés par des Inspecteurs, tous armés d’un « Dominateur », arme conçue pour uniquement tirer sur ceux dont le coefficient de criminalité devient problématique et qui est lié directement au système Sybil qui jugera de la « punition » adéquate: la mort ou la simple paralysie. Ainsi, Psycho-Pass narre l’histoire de l’un des Inspecteurs: Tsunemori Akane, épaulée par l’Exécuteur répondant au nom de Kôgami Shinya, le tout dans une société utopique où tout semble être parfait… du moins en apparences.


Premièrement, Psycho-Pass est une œuvre relevant profondément de la dystopie. Aux premiers abords tout semble être parfait : le Japon jouit d’un système permettant d’éviter toute violence, qu’elle soit physique ou morale. Mais la peur d’être incompatible avec cette société utopique s’est aussi installée chez certains individus. Car comme tout modèle de société (qu’il soit totalitaire ou pas), certaines personnes ne peuvent ou ne veulent se fondre dans le moule. Ainsi le premier épisode commence sur une note acerbe : une course poursuite dans ce qui semble être un lieu abandonné de la ville de Tokyo, qui elle brille par ses néons et son ordre social. Tsunemori Akane, jeune recrue de la Division des Enquêtes Criminelles du Bureau de la Sécurité Publique, vient d’arriver sur les lieux de sa première affaire et il s’agit d’un homme dont le psycho-pass est devenu sombre, c’est-à-dire qu’il est considéré comme un danger par Sybil. L’issue du problème sera la mort de ce dernier (après qu’il fut sous-entendu qu’il ait violé une femme) et la mise en détention de la pauvre victime (qui sous les coups de son agresseur a vu son psycho-pass s’assombrir), ce qu’Akane va par la suite condamner fermement tout en cherchant une autre solution dans ce système qu’elle juge bon mais pas assez parfait. Ironie du sort, on apprend vite que les Exécuteurs sont eux-mêmes des personnes jugées inaptes à vivre en société et qui sont donc chargées de poursuivre ceux dans le même cas qu’eux, ce qui est profondément injuste mais criant de vérité par l’absurdité du système lui-même. Comment pouvons-nous juger à l’avance ceux qui méritent de vivre ou non ? (Car quiconque est coupé de la société ou isolé perd son individualité et donc son sentiment d’exister aux yeux du monde.)
Car le monde de Psycho-Pass est en réalité un régime totalitaire masqué. Car oui, vouloir faire de l’humanité un moule conforme à des attentes purement théoriques ne fait qu’endormir la conscience humaine et son pouvoir de faire des choix par elle-même. Ce même pouvoir de faire des choix qui est le réel indicateur de la valeur d’une conscience humaine, d’une âme humaine, d’une personne. Cette citation de Descartes remaniée par mes soins est citée par le personnage de Makishima Shôgo lorsqu’il confronte en face à face pour la première fois son plus grand rival, Kôgami Shinya. Ce dernier deviendra le principal antagoniste de l’anime, du moins pour l’inspecteur Tsunemori et deviendra la principale obsession de Kôgami.


Mais qui est Makishima Shôgo ? Considéré comme un terroriste par ses actes, il est ce qu’on appelle une personne « Criminellement Asymptomatique », c’est-à-dire que ce dernier peut perpétrer des actes terribles tout en gardant un psycho-pass immaculé. Encore une vérité criante de l’inefficacité du système établit dans Psycho-Pass.
Makishima croit en un monde où le libre arbitre devrait prévaloir, selon lui la valeur d’une personne se juge par ses actes et ses décisions or ce moule où la société est engluée paralyse tout pouvoir décisionnel et aseptise les rapports humains. Tuant de sang-froid, Makshima pourrait je pense, être vu comme un sociopathe dans le sens où il reste de marbre face à ses méfaits ou face aux actes terribles que certaines personnes commettent, poussés par ses invitations à laisser parler ce qu’ils sont vraiment dans les tréfonds de leur âme. Or, un détail m’empêche de le considérer comme un pur sociopathe : c’est qu’en réalité Makishima ne se moque pas de l’humanité. Ce n’est que pendant les deux derniers épisodes que le personnage « se dévoile ». Parlant d’ennui et de déception face à ces relations humains devenues sans intérêt, Makishima dévoile sa caractéristique la plus évidente : il est un passionné. Passionné par l’humanité et l’Homme, amoureux des arts et des belles choses (ce dernier possède une immense culture comme ses nombreuses citations de philosophes le démontrent), il veut vivre pour expérimenter et contempler la beauté de l’âme humaine dans tous ses détails, bons ou mauvais, c’est-à-dire dans toute sa totalité et toute sa splendeur. C’est pourquoi il va user de la violence pour secouer cette société qui est tellement « endormie » qu’elle ne peut réagir face à un massacre d’une femme en pleine rue, la seule réaction des personnes présentes étant de saisir leur portable pour filmer la scène. (Scène qui est, je crois, la plus terrifiante de l’anime car elle pourrait être transposée aisément dans notre monde actuel.)
Makishima a bien compris une chose : éveiller l’Homme c’est avant tout le pousser dans ses retranchements, ainsi la peur est un moyen très efficace. C’est pourquoi il va s’employer à terrifier la population, d’abord par l’intermédiaire de personnes fragiles qui ne se sentent pas à l’aise dans cette société en les poussant à exécuter leurs fantasmes enfouis. Ainsi, les premiers épisodes de Psycho-Pass traitent de cette adolescente à l’aura irrésistible qui entretient des relations sexuelles avec ses camarades féminines pour ensuite les découper pour en faire des tableaux (oui oui !), de cette jeune fille qui se perd sur les réseaux sociaux virtuels où on peut désormais s’immerger totalement à l’aide d’un casque ou encore de cet homme âgé assoiffé de sang, mais effrayé par l’idée de sa propre mort, qui organise des chasses à l’homme dans les souterrains dans son immense demeure en souvenir de ses jeunes années passées à faire la guerre. Et derrière eux : Makishima, un homme au charisme et à l’intelligence indéniable. Ce dernier ayant réussi à les convaincre de laisser libre cours à leurs fantasmes les plus enfouis et les plus sombres. Makishima s’amuse d’eux, il les observe et observe aussi les parts les plus sombres de l’âme humaine, à défaut de ne pouvoir observer l’humanité être d’elle-même.


Par la suite, l’histoire va essentiellement se concentrer sur le trio Tsunemori –Kôgami – Makishima. Ce premier personnage étant favorable pour ce système mais désapprouvant certaines décisions qu’elle juge parfois trop « extrêmes » (Mais ne fait-elle pas appel alors à son propre jugement ? Ainsi, n’est-elle pas finalement en contradiction avec le système lui-même ? C’est ce qu’au dernier épisode, le système lui-même lui fera comprendre en lui disant que grâce à elle, il pourra atteindre la perfection car elle est finalement ce point qui fait que le système reste faillible, c’est-à-dire que tant que des personnes remettront en question ce dernier, il restera non-parfait.), concernant Kôgami, ce dernier est plus ambigu.
Ancien Inspecteur, son psycho-pass s’est assombri car au fil de ses enquêtes, il s’est rendu compte que ce système est en réalité la perte de l’humanité incarnée. Incapable de contrôler ses émotions,surtout après le meurtre de son Exécuteur, il va se laisser submerger et finira par être jugé inapte à vivre en société et il devint ainsi lui-même Exécuteur. Cela ne veut-il pas dire alors que dès que l’homme se questionne sur ce qu’il est, il comprend qu’il n’est pas et ne peut pas être parfait et que donc il est voué à se laisser aller à des pensées plus sombres puisqu’il est sait qu’il sera forcément considéré comme un échec par la société ? (C’est le principe du cercle vicieux.)
C’est en réalité de la complexité humaine (la conscience et l’âme) ainsi que de l’Homme et son lien à la société dont traite cet anime. Kôgami, en étant en contact avec des criminels s’est finalement rendu compte que le mal est malheureusement une part inévitable de l’humanité. Que si tout le monde est parfait, le concept et le but de perfection n’existera plus. L’humanité entière sera alors imparfaite et sera vouée à une chute d’autant plus haute. Pour entrevoir la perfection et vouloir la viser, il faut déjà prendre en compte que l’être humain est imparfait. C’est certainement ce sentiment d’impuissance qui a conduit Kôgami à sombrer. (Et qui le poussera dans le film sorti en 2015 et qui fait suite à Psycho-Pass et à sa saison 2, à devenir lui-même un objecteur de conscience en ayant fuit et en devant terroriste.) C’est pourquoi sa relation avec Makishima est très intéressante.
Finalement, tous deux se battent contre la même chose : ce modèle de société inhumain. Sauf que Kôgami ne peut pas quitter ce moule aussi facilement que l’a fait Makishima pour deux raisons : son psycho-pass ne peut pas rester immaculé et il n’a pas le détachement émotionnel (enfin, peut-être devrais-je plus parler de « sang-froid ») qu’a l’antagoniste au regard de la société. Makishima est désillusionné et se bat avec l’énergie du désespoir mais néanmoins avec passion puisqu’il aime profondément humanité et l’Homme tandis que Kôgami est désillusionné lui aussi mais croit néanmoins encore en quelque chose, et ce quelque chose est le lieutenant Tsunemori Akane et par extension le lien humain.
Kôgami Shinya lui dira une fois qu’elle est semblable à ce qu’il était au début de sa carrière : positive, douce et optimiste quant à l’avenir. Mais au fur et à mesure que l’histoire progresse, il devient évident qu’un conflit naît au sein d’Akane. Elle constate qu’effectivement le système à ses faiblesses mais que pour autant il ne peut être abandonné car il a apporté au final plus de bien que de mal. Et c’est ça que Kôgami admire certainement chez elle, c’est cette volonté de croire que les choses peuvent toujours être changées sans pour autant devoir être entièrement détruites: c’est ce en quoi Kôgami aimerait toujours croire. Mais paradoxalement c’est aussi sur cette même pensée que finalement Kôgami et elle seront en conflit sans pour autant que ce dernier lui offre une solution adéquate. C’est en réalité lorsque Tsunemori comprendra que Kôgami nourri désormais une obsession envers Makishima qu’elle saisira la ressemblance entre ces deux hommes. Finalement, Makishima est ce que Kôgami serait s’il avait les deux prédispositions que j’ai cité précédemment. L’histoire devient alors une course-poursuite pour qui capturera Makishima en premier : Tsunemori et le Bureau des Enquêtes Criminelles (armée d’un « Dominateur ») ou bien Kôgami, qui cherche à abattre ce dernier selon sa propre volonté. (Armé d’un simple révolver).
Mais pourquoi Kôgami est-il si obsédé par Makishima ? Certainement parce que ce dernier est ce que Kôgami voudrait pouvoir être pour pouvoir bouleverser l’ordre des choses mais il ne peut se l’avouer. Ce n’est que quand il tuera Shôgo Makishima de sa propre volonté qu’il pourra finalement s’affranchir de cette idée imposée par la société que « tout être doit être parfait » et que c’est cette dernière qui donne sa valeur aux êtres qui la constitue, que finalement il deviendra ce que Makishima était. Un être capable d’agir pleinement par lui-même. La véritable ironie est qu’il ait fallu que Kôgami tue pour s’affranchir. Ainsi, ce système engendrait-il ses propres monstres ?


Mais le concept de la perfection reste un point central de l’histoire. L’humanité peut-elle devenir parfaite ? La réponse se trouve à travers les trois protagonistes de Psycho-Pass :
Makishima Shogo n’est pas parfait, il tue de sang-froid de son propre chef et propage la peur. Kôgami n’est pas parfait, il a tué de sa propre volonté. Tsunemori Akane n’est pas parfaite, elle manque de volonté pour s’affranchir de cette peur de penser et d’agir par soi-même. Ainsi Psycho-Pass dépeint une mosaïque de personnages plus complexes les uns que les autres. On ne peut détester Makishima car il pointe du doigt ce qui ne peut fonctionner, que la perfection n’est pas de ce monde. On peut désapprouver fermement ses méthodes mais ne sont-elles pas les seules possibles dans ce monde pseudo-utopique de Psycho-Pass ? La peur et par extension la mort et la peur de mourir, ne sont-ils pas les deux facteurs les plus efficaces pour réveiller l’humanité ? Notre histoire nous l’a déjà démontré d’ailleurs. Mais finalement, Makishima se sera « sacrifié » en devenant ce qu’il y a de pire en l’humanité, pour faire ressortir ce qu’il peut y avoir de plus humain, car le bien ne vient jamais sans le mal.
Ensuite on ne peut qu’apprécier le binôme Tsunemori – Kôgami qui devient ambigu vers la fin (s’aiment-ils ou sont-ils liés inéluctablement par le fait qu’ils sont réciproquement leur parfait opposé et donc se complètent ?) même si Akane peut être parfois agaçante par son hésitation quasi permanente qui fort heureusement se dissout dans les derniers épisodes de cet anime.


Concernant les personnages secondaires, ils sont développés dans les règles, ayant parfois un épisode consacré à leur histoire. J’ai particulièrement apprécié le personnage de Kagari Shusei qui cache sous ses airs désinvoltes une haine profonde pour ce système qui l’a écarté de la société dès son plus jeune âge. Malheureusement victime d’un destin tragique, on ne peut ressentir qu’une tristesse certaine lorsqu’il meurt alors qu’il vient de découvrir le secret de ce qu’est véritablement le système Sybil et qui l’a condamné à vivre en paria tout en étant obligé de rester au service de ce même système. Profondément injuste n’est-ce pas ?
Un petit point négatif (car oui, il en faut bien un !) serait pour moi le personnage de Ginoza Nobuchika. Un poil énervant et parfois inutile à l’intrigue tant ses remarques et ses interventions sont sans intérêt. Sa « background story » avec son père peut être larmoyante néanmoins son dénouement reste beaucoup trop prévisible ce qui m’a empêché d’entrer pleinement en empathie avec le personnage.
J’ai aussi apprécié la diversité des personnages secondaires et de leurs histoires, allant de la jeune femme lesbienne rejetée de la société et elle aussi Exécuteur à l’ancien flic d’avant l’ère Sybil, lui aussi désillusionné et devenu lui aussi Exécuteur mais qui grâce à son expérience (et son échec en tant que père) prend sous son aile les jeunes recrues et aidera Akane à se sentir à sa place.


Finalement, Psycho-Pass est une grosse claque. Même si la fin de l’histoire reste prévisible, elle est magistralement orchestrée et ne dessert pas la profondeur scénaristique des trois personnages principaux. Psycho-Pass fait parti de ses animes qui secouent le spectateur et le pousse à se poser des questions sur lui-même et le monde dans lequel il vit. Aurais-je pu devenir comme Makishima ? C’est une question que je me suis posée tout le long de l’histoire et je ne pense pas être la seule. Quand on aime la vie, quand on aime l’humanité, peut-on vraiment supporter de vivre dans un tel monde ? L’utopie n’est que poudre aux yeux et est irréalisable, c’est ce que Psycho-Pass nous montre dans toute sa complexité et sa cruauté psychologique et physique.


Résumé de cette très longue critique:
Concernant le scénario, je n’ai pas pu m’empêcher de penser au film « Minority Report » (2002) de Spielberg et cela m’a un peu embêtée car c’est la preuve même que ce genre d’histoire a déjà été explorée. Un poil un peu trop entendu, un peu trop cliché par moments, le tout est compensé par une narration hors-normes qui laisse en haleine après chaque fin d’épisode et qui pousse le spectateur à vouloir en voir toujours plus. La toute fin est n’est pas particulièrement surprenante puisque la révélation principale a été faite plus tôt, mais l’échange que tient Tsunemori Akane l’est par sa puissance et son intelligence. Personnellement j’ai terminé les 22 épisodes en un peu moins de trois semaines, ce qui prouve mon engouement pour l’histoire.


L'OST quant à elle, malgré le fait que les CD proposés à la vente regroupent un nombre plutôt conséquents de morceaux, est malheureusement souvent répétitive dans l’anime. Alternant des morceaux plutôt classiques à des morceaux résolument électroniques, l’OST de Psycho-Pass est plutôt innovante et agréable à écouter en dehors de l’anime. Les openings sont très bons (très rock !) ainsi que les endings. Rien à dire, excepté donc l’abus de certains morceaux pendant les épisodes. Quant au travail des seiyuu japonais, rien à redire, comme très souvent.


Pour parlant d'un point de vue purement visuel: sorti en 2012 et produit par les studios Production I.G (connus pour leurs nombreux travaux mais leur qualité inconstante) j’ai dû me procurer l’édition Bluray après avoir lu les nombreuses critiques quant à la version TV. Curieuse, je suis allée voir et en effet, je comprends le « scandale » qui a entouré l’épisode 17 fameux pour son manque de qualité et de rigueur effarant. Après une promesse de la part du réalisateur que la version Bluray serait retravaillée, j’ai donc regardé cette dernière. Je reste un peu sur ma faim car l’anime souffre quand même d’un manque de rigueur sur certains plans et cela saute aux yeux tout particulièrement à cause de la HD. Néanmoins, au final, l’excellente histoire de Psycho-Pass permet de passer outre ces problèmes d’animation et la qualité graphique des openings est renversante !


Comme vous l’avez compris, j’ai adoré Psycho-Pass. C’est typiquement le genre d’anime que j’adore. Intelligent, bien construit avec de l’action là où il faut avec des scènes explicites mais justifiées, des personnages complexes qui poussent à réfléchir, j’ai été tenu en haleine jusqu’à la fin. Ressentant une légère préférence pour le personnage de Makishima, je comparerais sa profondeur scénaristique à celle de Griffith dans Berserk ou encore Johan Liebert dans Monster ! (Personnages qui sont l’apogée de la qualité d'écriture scénaristique en matière de manga/anime, selon moi.) Tous les deux en ambiguïté entre le bien et le mal, mais profondément humains.
Si je devais résumer Psycho-Pass avec une expression (anglaise cette fois !) je qualifierai le tout de : food for thought.

Mizunokisu
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le 15 janv. 2017

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