Que la force soit avec toi, jeune Kirito !
Sword Art Online…je veux aussi être enfermé dans un jeu video si c’est pour être entouré des plus belles filles !
Il faut que je vous parle d’un anime…il faut donc que je vous parle de Sword Art Online. Envolons-nous donc tout droit vers le Japon pour découvrir ce petit bijou adapté d’une light novel du même nom en 2012.
C’est le studio d’animation A1-Pictures et, en France, il est disponible sur la plate-forme de téléchargement légal Wakanim.
Donc ! Nous nous retrouvons dans un Japon de l’an 2022. Là-bas, l’on peut s’immerger littéralement dans le jeu grâce à un casque appelé « nerve gear ». Un nouveau MMORPG, Sword Art Online utilise cette technique…Kirito, un joueur qui a déjà testé la bêta et qui est plus expérimenté que les autres joueurs y joue. Le problème est que…rapidement, ils s’aperçoivent tous qu’ils ne peuvent plus se déconnecter. Pis encore, le « grand méchant » les convoque et leur dit que si ils sont tués dans le monde virtuel, leur corps dans le monde réel mourra également…l’affolement gagne tout le monde ou presque. Leur salut ? Tuer le boss de fin.
Si le speach me rappelait un peu les .hack// que, d’ailleurs, je n’ai jamais vu jusqu’à la fin, dans le sens que nous suivons un héros qui ne peut plus sortir – et est enfermé dans le jeu – les enjeux sont différents ici. Kirito est ce que nous pouvons appeler un grosbill : quand il frappe, c’est lui le plus fort, mais tous les héros ne sont-ils pas des grosbills ? Portrait typique de l’adolescent qui s’enferme chez lui et commence à jouer, et sans pour autant traiter si désagréablement les geeks de nolifes, Sword Art Online nous montre un monde où, véritablement, l’individu est seul, où la loi du plus fort prévaut.
Les graphismes de cet anime sont vraiment beaux, l’animation et le chara-design ont véritablement été travaillés. Quelques reproches à faire ? Oui. Enfermés dans le jeu, les joueurs organisent leur société. Des thèmes sur le huis-clos, l’enfermement, l’isolation, il y en a des masses, dans la littérature, on ne citera que Sa majesté des mouches de Golding. L’un des seuls regrets que je peux avoir est que, malgré l’affolement du début, la situation paraisse vraiment peace and love. Pendant la seconde partie de l’anime, l’on pourra également regretter certains personnages de filles, qui viennent sérieusement nous casser les oreilles, à croire que les développeurs sont tous des hommes et qu’ils pensent sérieusement que toutes les filles sont amoureuses de leur frère – même si elles savent en réalité que c’est leur cousin et gnagnagna.
Enfin bon. Même si je pense avoir plus parlé des mauvaises que des bonnes choses, il y a énormément de bonnes facettes à Sword Art Online : je ne vous le cacherai pas, l’histoire n’est pas vraiment originale, mais la qualité de l’anime est très bonne, les personnages sont attachants (avec un petit faible pour Asuna). Les épisodes sont également très variés, passant de scènes de combats très prenants à celles de repos. C’est justement cela qui en fait un bon divertissement. On pourra cependant regretter une seconde partie trop molle par rapport à la première et aux enjeux bien moins captivants.