Saison 1 : Drôle de pitch… Une équipe de foot de première division anglaise fait appel à un coach de foot américain n’y panant rien à notre soccer pour éviter la relégation.
Déjà, une série sur le foot, c’est pas banal. Mais réussie, c’est une sorte d’exploit. Elle est drôle et bienveillante, extrêmement positive sans être cucul et parvient à faire cohabiter l’humour ricain et british. Et en plus les scènes de foot sont loin d’être ridicules.
Une feel good série. C’est suffisamment rare pour être applaudi.
Saion 2 : Ted Lasso continue de diffuser ses good vibes dans une saison 2 qui voit Ted se mettre un peu en retrait, les relations entre personnages se complexifier, et les rôles secondaires prendre plus de relief. La personnalité de chacun des joueurs s’affine, le couple Roy Kent/ Keeley traite remarquablement bien la difficulté de la vie à deux et Nate, l’ancien assistant timide et réservé, s’avère être le personnage le plus intéressant de la saison à défaut d’être le plus aimable.
Aussi la série aborde des sujets plus sombres, comme la dépression, mais toujours traités avec finesse et bienveillance.
LA valeur sure des séries en cours.
Saison 3 : La série la plus feel good du moment tire sa révérence avec une troisième saison un chouille décevante. Elle fait toujours autant de bien, est toujours aussi bienveillante mais parfois à l’excès. Les histoires de chacun semblent plus écrites, les récits plus forcés moins naturels.
Certes, la série aborde des sujets importants comme la dépression, le désir d’enfant, #metoo et même l’homosexualité dans le foot, mais sans vraiment les creuser, avec un optimisme sur le genre humain qui confère à la naïveté. Kent, Tartt ou Nate s’affadissent en n’ayant quasiment plus de défauts.
Heureusement, l’écriture reste l’atout numéro un du show, drôle et émouvant. They’ll be missed.