Les meilleurs comics de Batman selon Yushima

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L'album qui dépoussière un personnage vieux de plus de quarante ans et donne une nouvelle dynamique à l'industrie du comics dans son ensemble (avec le 'Daredevil' du même auteur, 'Watchmen' ou encore 'Swamp Thing' de Moore). Qu'on apprécie ou pas le style particulier de Miller, il y aura un avant et un après TDKR.

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Le grand reset de la série, complément indispensable du 'Dark Knight Returns', du même duo d'auteurs qui vient d'achever 'Daredevil: Born Again'. Un bon point de départ pour démarrer la lecture.

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Vous pensiez que Talia al-Ghul tombant enceinte de Batman suffirait à faire de ce graphic novel un must-have ? Ajoutez-y un Ra's al-Ghul plus vrai que nature, Gorbatchev menaçant les Etats-Unis d'une guerre entre superpuissances, une violence complètement débridée, le dessin sublime de Jerry Bingham et vous obtenez un des tous meilleurs albums des années 80.

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Dans un univers parallèle, Thomas Wayne voit son fils mourir sous ses yeux et décide de devenir un Batman vengeur et violent. Une superbe réussite du duo Azzarello-Risso ('100 Bullets'). Au-delà de Batman, l'événement Flashpoint redessine tout l'univers DC et aboutit au reboot du New 52.

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Une des deux collaborations de Moore sur le titre Batman (l'autre épisode, 'Mortal Clay', est beaucoup plus anecdotique). En 1973 Dennis O'Neil faisait évoluer le Joker d'un gentil bouffon assez inoffensif à un véritable tueur psychopathe, qui allait s'imposer comme la némésis de Batman. Alan Moore explore cette voie et nous donne le personnage que l'on connaît aujourd'hui. Celui qui descendra de sang-froid Barbara Gordon et quelques mois plus tard assassinera Robin (Jason Todd) à coups de barre de fer. Certains préféreront des arcs narratifs du Joker plus récents comme 'The Man Who Laughs', le 'Joker' d'Azzarello, 'Death of the Family' ou 'White Knight', mais c'est bien avec l'œuvre d'Alan Moore que le mythe prend forme.

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Classique parmi les classiques, un Batman sans artifices enquêtant sur un mystérieux tueur en série frappant parmi la pègre de Gotham. A la relecture, l'album souffre tout de même d'un manque de renouvellement à cause d'un mécanisme narratif assez répétitif.

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Suite du Long Halloween dont il hérite de la même trame narrative -- et aussi des mêmes défauts, à savoir une certaine répétition. Pour autant Loeb offre un beau récit en treize numéros, sombre à souhait, remarquablement mis en page par Tim Sale qui en fait un classique.

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Dans la lignée de 'TDKR', un Batman qui dérouille méchamment et subit une chute vertigineuse dans les égouts de Gotham, aux prises avec une sorte de gourou millénariste. Cet album fait pleinement entrer Batman dans la période sombre du comics. Il s'agit de l'arc narratif le plus réussi de Jim Starlin, avec un formidable dessin de Bernie Wrightson ('Swamp Thing') sur un terrain qu'il maîtrise à la perfection.

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Un régal, dans le pur style des années 1970's avec du très grand Marshall Rogers au dessin. Cette série introduit de nouveaux personnages très convaincants (Silver St. Cloud, Rupert Thorne, Hugo Strange, Clayface III), Englehart propose avec 'Strange Apparitions' quelques uns des meilleurs épisodes des années 70.

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Le run de Morrison ne sera pas sans laisser de traces dans l'univers de Batman : après lui avoir donné un fils ('Batman and Son') et l'avoir mis aux prises avec une dangereuse organisation ('The Black Glove'), voici qu'il le fait disparaître ! Pour moi ce 'R.I.P.' résume toute l'audace et le génie iconoclaste de Morrison.

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Un album qui divise les fans, mais le long run qui voit l'émergence de Bane, la chute de Batman puis l'affrontement entre Bane et Jean-Paul Valley a toute sa place parmi les meilleurs comics de Batman. La suite est un peu plus laborieuse, avec des hauts et des bas et surtout quelques longueurs répétitives.

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Probablement le meilleur épisode de la série 'Legends of the Dark Knight'.

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Un des tous meilleurs runs des années 90, à condition d'en aimer le style exubérant. Conclusion du crossover 'Knightfall' bien que le récit puisse se lire indépendamment et s'apprécier pour lui-même.

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Un autre excellent épisode de la série 'Legends of the Dark Knight'.

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Série en 40 épisodes autour du Gotham City Police Department. Si elle n'a jamais vraiment trouvé son public, elle retranscrit pourtant une ambiance incroyable et des histoires captivantes dignes des meilleurs polars noirs. Peut se lire sans être un fan de Batman (il est quasiment invisible ici) ni des super-vilains, beaucoup plus humanisés ici que dans les autres titres de DC.

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Un hommage évident au 'Killing Joke' et à d'autres titres sur le Joker sur lequel on pensait avoir déjà tout lu. Geoff Johns parvient tout de même à livrer une enquête intéressante.

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Du polar noir et fangeux comme savent si bien le faire les deux auteurs de '100 Bullets' et 'Moonshine'.

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Je n'ai qu'un regret sur ce titre, c'est qu'il ait été arrêté en cours de chemin par ses auteurs. Sinon il prenait la direction des séries cultes. A contrario on n'aurait peut-être pas eu le 'Batman & Robin' de Morrison...

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Un album très sombre et introspectif, qui confronte Jim Gordon à des difficultés personnelles et Batman à une horreur inhabituelle, remarquablement mise en page par Scott Hampton.

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A mi-chemin entre Blade Runner et d'autres dystopies, Paul Pope livre un Batman futuriste qui évolue dans le Gotham de 2039.

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Avec un tel duo aux manettes difficile de se rater. Pas mon album préféré -- je le place d'ailleurs plus bas que la plupart des autres classements, mais cela reste une histoire efficace.

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Il y a une vraie hype autour de cet album, que l'on retrouve généralement dans un Top 5 ou un Top 10. Peut-être parce que c'est Morrison et qu'il s'agit d'un graphic novel très léché, plus mature, faisant la part belle à la psychologie, où le super-héros n'a pas sa place... Presque un anti-Batman en somme. Un bon (beau) récit mais légèrement surcoté à mon goût.

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Dernier épisode d'une trilogie impliquant Râ's al-Ghul et sa fille.

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Morrison reprend les rênes de la série Batman en 2006 et signera un run audacieux qui ne sera pas sans laisser de traces sur le Bat-verse, à commencer par ce fils conçu dans 'Son of the Demon'.

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Un album absolument emblématique et incontournable. Les lecteurs de Batman avaient la possibilité d'appeler un numéro en 0800- pour décider si Robin devait vivre ou mourir, et ils ont opté pour la deuxième option ! Le scénario de Jim Starlin pèche un peu par moments -- ce qui lui donne une saveur assez kitsch aujourd'hui, mais quel impact pour la suite de la série.