Les meilleurs films de 2001 selon Frakkazak

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Pas grand chose à rajouter pour cet énième visionnage de la trilogie la plus épique du septième art.

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Plongée dans un univers fantastique où le grotesque et le magnifique se mélangent devant nos yeux émerveillés et inquiets. L'aventure de la petite Chihiro est belle, et la galerie de personnages rencontrée est unique. Si l'on est pour moi pas devant une pièce aussi magistrale que Mononoke, on est tout de même dans le haut du panier de Miyazaki.

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Drags'n'balls

De Miike, je ne connaissais que le dérangeant Audition (Kiri, kiri, kiri...) et son épisode de Masters of Horror. Ichi est dans la même lignée: barré, grotesque et violent, drôle et effrayant, duel de serial killers alternant une violence crue et une plus artistique, toujours dans le jusqu'auboutisme. C'est un Japon crade où toutes les femmes sont des catins bonnes à tabasser et les hommes des sadiques ou des masochistes. C'est du manga en live qui joue de ses origines par une réalisation tapageuse mais toujours lisible, par des effets tantôt grand guignolesques, tantôt malsains. C'est un film de fous, sur des fous, fait par un fou.

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Pas revu depuis sa sortie en 2001, Amélie Poulain a su garder sa fraîcheur et son innocence, derrière sa galerie de personnages hauts en couleurs, sa panoplie de tocs, sa narration complice, sa simplicité narrative, son image cotonneuse et la frimousse d'Audrey Tautou. Toujours aussi agréable.

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Mis à part Collateral, j'ai vraiment du mal avec le style de Michael Mann. Quelque chose de froid se dégage de l'ensemble, les choix musicaux me paraissent douteux, et rien ne parvient à me happer, ni images (à l'exception de certains plans lors des combats qui renforcent les impacts), ni émotions. Ca reste un biopic assez classique, et sans doute le seul rôle où j'ai vu Will Smith jouer autre chose que lui-même.

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Dans le genre film de fantômes japonais, Kaïro se place au-dessus de Ring et The Grudge (version nipponne) par son ambiance désespérée, ses apparitions inquiétantes et constantes (mais sans jumpscares), et son utilisation du brouhaha permanent de la ville pour mieux nous angoisser par ses silences. Deuxième film de K. Kurosawa que je vois après Creepy, et c'est décidemment un réalisateur atypique.

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Même constat pour les deux premiers films de la saga; à les revoir, on se rend vraiment compte du côté enfantin du récit, où l'univers n'est articulé qu'autour de notre héros, et où l'adaptation a charcuté de bons tronçons du bouquin quitte à faire des raccourcis dans la cohérence. Mais la magie opère toujours, surtout grâce à la fantastique bande-son de Williams qui file toujours des frissons.

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Alors oui, les décisions des personnages sont souvent stupides et ils ont tendance à prendre leur temps lorsqu'ils devraient prendre leurs jambes à leur cou. Oui, ça paraît étrange qu'un poste de police au milieu de nulle part soit aussi staffé que le NYPD Central et possède des équipements anti-émeutes. Mais passé outre ces soucis de cohérences, Jeepers Creepers sait instaurer une ambiance et un mythe autour de son boogey-man qui font plaisir à voir, rendant le film d'une efficacité certaine dans l'horreur. Et puis le monstre est diablement bien foutu pour une série B de 2001. Dommage que le deuxième soit aussi bas de plafond.