Les meilleurs films de 2004 selon Fritz_the_Cat

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Un film important pour beaucoup de monde, et il faut croire que l'émotion saisie au vol par Kaufman et Gondry n'est pas près de faiblir. Entre exercice de style narratif et anticipation rétro, une merveille d'interprétation et d'inventivité.

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Encore à ce jour le meilleur film de super-héros jamais réalisé, live et animation confondus, doublé d'un cours de découpage, de rythme et gestion de l'espace à rendre malade la concurrence. Un summum de divertissement bien pensé.

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Jamais Miyazaki n'aura davantage embrassé, assumé puis déversé l'imaginaire dont il s'est fait le prophète au fil des ans, la magie et l'impossible infiltrant chaque strate de la narration. Vertigineux.

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Tour à tour drôle et sidérant, l'un des meilleurs films de Depardon, où l'homme s'efface derrière son sujet pour mieux en révéler la puissance. Dommage que ça ne dure pas quatre bonnes heures, tant l'ensemble est passionnant...

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Un gros défaut, un seul : Bruno Ganz devient caricatural dès qu'il se met en colère. Pour le reste, ce grand film allemand possède une rigueur et un sens de l'observation morale proche de Jean Becker, William Friedkin et autres tauliers qui savent aborder intelligemment des sujets difficiles. Une vraie belle claque.

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Un accomplissement plastique de chaque instant, un scénario exigeant et touffu où s'entrechoquent folie corporatiste et scientisme acharné, un cadre uchronique passionnant, le tout dans un film d'aventures victorien plus généreux tu meurs. Le bide injuste de l'année 2004, malgré dix ou quinze ans de production menées tant bien que mal à terme par Otomo. Et quel générique final, bon sang ! J'aurais dû retourner en salle une seconde fois à l'époque, je rêve de le revoir au ciné aujourd'hui...

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Le 11 septembre vécu côté Al-Qaïda, ou comment la radicalisation progressive d'un jeune étudiant libanais le conduit à embrasser une idéologie haineuse. Clairement fauché (difficile d'imaginer un producteur miser gros sur un sujet pareil en 2004...), hallucinant d'audace, un des nombreux coups de boule méconnus de la géniale Antonia Bird.

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Un choc visuel et intellectuel absolu à sa sortie. Aujourd'hui, l'avalanche de citations me semble un poil surfaite mais ça reste un envoûtement d'une misanthropie incroyablement radicale. La musique de Kenji Kawai est à se damner.

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Revu fin 2015, et Dieu que c'était bon de se souvenir pourquoi on a aimé, applaudi et attendu les films Marvel à une époque pas si lointaine. Tant pis si ça semble passéiste mais là, pour le coup, c'était mieux avant. Du blockbuster comme je n'ose plus en rêver, virtuose dans sa mise en scène et réfléchi dans son découpage, à l'écoute de ses personnages et donc attachant. Entre ça et Eternal Sunshine, c'était une belle année pour Kirsten Dunst.

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Le contre-pied tonal, graphique et sémantique de l'opus 1, et pourtant un modèle de cohérence stylistique dont l'émotion infuse à un rythme très posé. Unique, touchant et doté d'un générique final sublime.

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Michael Mann transforme un efficace script de série B en balade nocturne hypnotique dans les rues de L.A. Un régal visuel et sonore qui fait honneur à son metteur en scène.

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Plus le temps passe plus j'aime Tony Scott. Film racé, poignant, sauvage, qui ne s'excuse jamais de son énergie visuelle. Et la plume de l'excellent Brian Helgeland assure un rythme que Scott respecte de bout en bout.

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Je vais enfin me mettre à lire les bouquins fin 2016, pour l'heure je considère toujours cet opus comme (largement) supérieur à ses petits camarades car infiniment mieux pertinent côté montage et rythme. Toujours un plaisir de le revoir.

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Le seul, le vrai, l'unique film d'action pure au monde avec Fury Road, qui a en plus le culot d'être vénère, saignant et irrespectueux. Joie !

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Un délire visuel extraordinaire qui, à force de se réinventer sans cesse, provoque un vertige grisant. Petite perle méconnue, ça.

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Je n'ai pas une grande passion pour ce qu'on désigne comme "le cinéma bobo parisien" mais Desplechin le pratique avec un talent qui m'a interpellé très tôt. J'étais ado quand ce film-ci est sorti mais déjà, je sentais qu'un truc me plaisait, un sens de la rupture de ton qui s'autorisait tout (parenthèses hip hop, burlesque ou post mortem), des acteurs au top, et une densité d'écriture réglée au millimètre. La grande comédie de la vie, pleine d'orage et d'humour, sur 2h30 pleines comme un oeuf.

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Ou comment mêler légende biblique, body painting, obsessions adolescentes et narration déstructurée dans un monument de mise en scène sensitive. Complètement fou, et malheureusement jamais sorti en salle.

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L'opus central d'une (provisoire ?) trilogie, ou comment raviver la flamme d'un amour de jeunesse en sachant pertinemment que rien n'est plus comme à l'époque. Peut-être le meilleur opus de cette attachante saga, et le duo Hawke/Delpy fait décidément merveille.

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La fin pêche par excès de sucre mais l'humour de Zach Braff et la discrète touche d'humanité qu'il donne à ses personnages rendent le film très attachant. Pus c'est rempli de lieux vides, chose que j'adore au cinéma, donc forcément ça me parle.

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Un documentaire essentiel où Rithy Panh se déleste complètement d'artifices dramatiques (voix off, musique, emphase...). Le résultat, instructif et rigoureux, n'en est que plus percutant pour qui veut approcher l'horreur vécue par les cambodgiens sous le régime des khmères rouges.

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L'un des rares exemples de longs-métrages documentaires sur l'architecture, ici sous forme de journal de bord d'un fils en quête de son père, soit le génial architecte Louis Kahn. Une vraie belle découverte, malheureusement reléguée aux oubliettes de SC !

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Nettement plus proche d'un épisode de Strip-tease que de Tellement vrai, le portrait simple, drôle et touchant d'un apprenti mécanicien qui a du mal à contenir ses humeurs. La jeunesse approchée sans pathos ni moralisme, mais avec un souci d'intimisme qui fait plaisir à voir.

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Remake sauvage, bourrin et assez touchant d'un classique intouchable, où le scénariste James Gunn, bien avant Les Gardiens de la galaxie, organisait déjà un film choral gentiment rebelle. Puis c'est avec ce film que j'ai découvert Sarah Polley, donc forcément, souvenir ému. Et ça reste ce que Snyder a fait de mieux.

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Darroussin au sommet de ses capacités dans une balade nocturne hypnotique. L'un des films qui m'ont fait adorer la nuit au cinéma, et la mise en scène de Cédric Kahn rend bien justice au bouquin de Georges Simenon.

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Dupontel et Berléand au top dans une série B franchie certes un peu poseuse, mais carrée, bien fichue et efficace. A revoir pour le re noter mais le bon souvenir persiste depuis 2004.

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Mort de rire lors de sa découverte en salle, et ce délire sous acide reste une grosse bouffée d'air frais. Pas osé voir la suite sortie l'an dernier, le simple contraste entre les affiches m'a fait fuir...

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Un choc à sa découverte. Aujourd'hui, j'ai tendance à le dévaluer avec les années mais ça reste un souvenir très fort, et Araki affronte son sujet avec une radicalité étonnante.

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Un film peu apprécié qui fit un gros bide à sa sortie, et pourtant je trouve dans ce serial rétrofuturiste un parfum d'aventure à l'ancienne tout sauf déplaisant. Un objet assez unique dans le paysage hollywoodien de la décennie passée, certes plein de petits défauts mais bourré de charme.

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Un Jarmusch coolos, posé, et qui inspirera sans doute le J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit. Bien joué, joliment filmé, souvent rigolo... Je prends.