Les meilleurs films de super-héros selon Fritz_the_Cat

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Toujours aussi lumineux, percutant, drôle... Démentiel en termes de découpage et de précision rythmique, respectueux de codes qu'il détourne pour mieux les statufier, le modèle absolu du genre, malheureusement évincé par son statut de film d'animation. Mais c'est bien parce qu'il en est un que sa réussite est si virtuose !

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Une leçon de mise en scène dont la pureté émotionnelle renvoie au cinéma des premiers temps, lorsque Charlot tombait amoureux de sa marchande de fleurs, ou que Buster Keaton enchaînait les prouesses scéniques. Sublime de bout en bout.

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Au diable l'invraisemblance qui plombe son épilogue : chaque minute de ce film-là vibre d'une passion émue envers les super-héros, silhouettes que Shyamalan épure, humanise et densifie comme peu l'ont fait. La musique de James Newton Howard est proprement sublime.

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On espérait un agréable road movie, on hérite d'une merveille d'émotion brute dont la violence se reçoit aussi intensément que ses passages intimistes, les deux étant mêlés avec une hargne redoutable. Une réussite digne des fleurons du genre...

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Derrière la blague, une déclaration d'amour vibrante aux petits héros du quotidien. A une scène près, humour et émotion cohabitent parfaitement. Et ce casting, bon sang !!

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L'impression rare de feuilleter un comics en toute innocence, Raimi donnant des allures de romance sincère à ce film pionnier (économiquement parlant, c'est lui qui a rendu possible la déferlante actuelle). Le casting est excellent, le découpage souvent audacieux et la dernière scène, encore aujourd'hui, réellement touchante.

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Sens du rythme imparable, inventions scéniques constantes et spectacle jubilatoire. Brad Bird, encore et toujours au sommet de l'entertainment qui se respecte.

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L'ajout vaut pour la version Rogue Cut, plus dense, plus pertinente et plus divertissante encore que la version cinéma. Bryan Singer n'est certes pas McTiernan, mais son découpage aéré permet d'apprécier tous les détails de la direction artistique, et question script et personnages, c'est nickel. Le meilleur épisode de cette attachante saga avec Logan.

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Que d'efforts et d'amour envers ces personnages, et que de couilles intellectuelles pour prendre sa propre mythologie, et nos attentes, à revers. Inégal mais passionnant et très, très attachant.

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C'est mignon tout plein, coloré comme un paquet de Haribo, mais ça file à une vitesse démente, la simplicité du trait va droit à l'essentiel, et niveau destruction, c'est du blockbuster version fillettes. Jouissif et honteusement zappé à sa sortie !

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Un délice de film de super-héros, visuel au possible, à la fois dingue, touchant et drôle, et d'autant plus attachant qu'il n'est même pas tiré d'une BD. Un bel exemple du style que j'apprécie dans le genre.

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Super-espions et non pas super-héros mais cette adaptation de Mark Millar a tout à fait sa place ici, d'autant que l'apprentissage du héros occupe autant de place que la mise en pratique, façon Spider-Man ou Batman Begins. Puis bon, Kingsman contient plus de vignettes comics que pas mal de navetons recensés ici !

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En fait un film sur un génie du mal dont la panoplie, les gadgets et l'antre secrète sont autant d'armes pour commettre ses forfaits. L'impression de voir des cases prendre vie et foutre le boxon dans la grammaire filmique, le tout baigné dans un design kitsch assumé avec panache et la musique de Morricone. Un petit régal !

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Injustement bashée, une oeuvre parfois risible mais aussi et surtout foudroyante de virtuosité scénique, jusqu'à un climax inédit dans le genre, et dont le sens du découpage demeure une leçon. Le plan final ne laisse planer aucun doute : sa douceur se rapproche volontiers de la dernière image de Spider-Man 2, bouclant la boucle de cette attachante trilogie.

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Une atmosphère qui lorgne plus vers la tragédie que vers la bouffonerie, accouchant d'une fresque monstre, parfois indigeste, souvent étonnant. Le générique d'ouverture est sublime.

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A cheval entre la noirceur du personnage et l'humour acerbe du Joker, une adaptation sérieuse autant que réjouissante. Même Robin est mortel, c'est dire !

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Une production précipitée a contraint l'équipe à synthétiser ses idées, et ça se sent. Parfois pour le pire (quelques effets spéciaux ratés, certaines couleurs un poil criardes), souvent pour le meilleur (casting réjouissant, un paquet de scènes très réussies, un contexte intéressant...). L'exemple type du divertissement qui, malgré ses défauts visibles, se revoit avec plaisir.

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L'un des meilleurs Chris Nolan, dont la durée est justifiée par une vaste galerie de personnages et un script touffu, même s'il doit composer avec un classement PG-13 très frustrant, voire ridicule. Heath Ledger y livrait une composition inouïe.

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Singer ne sait pas toujours équilibrer action et réflexion mais c'est aussi ce qui fait le charme de ce très bon film de personnages, solidement écrit et interprété, qui se regarde toujours jusqu'au bout dès qu'on tombe dessus. L'une des belles réussites de la franchise, et un chouette blockbuster.

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Pas revu depuis l'enfance (un enfoiré du CM2 ne m'a jamais rendu ma VHS), mais pour qu'il me laisse un souvenir aussi net et une telle envie de le remater aujourd'hui (je garde un souvenir émouvant de l'introduction, entre autres), c'est que ça devait voler haut. Note et place provisoire, en attendant la redécouverte...

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Concis, carré, bien foutu, joyeusement bourrin... De quoi oublier la pénible version avec Stallone, tranquille.

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Des choix musicaux parfois douteux et des défauts évidents mais soyons sérieux deux secondes : 3h10 de film en version intégrale (voire plus si l'on y ajoute le complément animé), un script qui n'a pas peur des dialogues touffus du comics original, un casting dénué de stars, un propos complexe...

Snyder a beau vouloir faire du cool a tout prix au point de tomber régulièrement dans le ridicule, ses fautes de goût sont un moindre mal vu la prise de risque que constitue ce film-là. Fragile et impressionnant.

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Comme beaucoup de Nolan, je le dévalue avec le temps, mais cette association avec David Goyer a intelligemment relancé une franchise mourante, et bien que Nolan épure jusqu'à l'excès l'univers gothique de Bob Kane, l'interprétation exceptionnelle des seconds rôles et la tenue de la direction artistique en font une très belle porte d'entrée à l'univers de Batou.

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Burton n'est pas un homme d'action et baisse complètement les bras dès que ses personnages se confrontent. Tout ceci est donc assez mou mais néanmoins névrotique, hanté par ses décors gothiques et la partition folle de Danny Elfman, pendant qu'un duo de bad guys mémorable assure à cette séquelle surprenante un statut unique dans le genre. Toujours intéressante à défaut d'être viscérale, une approche honnête du personnage, et infiniment plus fière de son héritage que les films de Nolan.

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Nettement moins abouti et virtuose que "Kick-Ass" dans le registre de la démythification, mais Peter Stebbing table sur un film de personnages avant tout et le réussit, bien aidé par la prestation de Woody Harrelson.

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Bourré de défauts typiques du manque de finesse de Zack Snyder, mais j'ai toujours de l'affection pour le cinéma du bonhomme, et sa vision de Supes m'a nettement plus emballé que celle de Bryan Singer en 2006. Dommage que le bougre ait choisi de désaturer ses couleurs, rendant le résultat presque terne. Sinon, niveau spectacle bourrin, ça se laisse voir !

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Vu une seule fois seulement et je crains de le remater tant sa coolitude forcée risque de me sauter aux yeux. En l'état, ce blockbuster faussement alternatif mais réellement funky faisait plaisir à voir en plein été, même si son climax est résolu n'importe comment. Sympa, rythmé, beaucoup trop sage pour du James Gunn mais agréable et distrayant.

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Bryan Singer a visiblement tout compris des enjeux économiques et narratifs qui pèsent sur ses épaules, et livre un pur film de personnages où l'action est finalement secondaire - voire sous traitée. Un agréable introduction à cet univers...et au film de super-héros tout court, seul Blade ayant réussi à tirer son épingle du jeu avant, et surtout grâce à son appartenance au film de vampires.

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Rayon ratage : les vilaines focales deformantes pour illustrer la souffrance de Wolvie, et des passages d'action un peu brouillons dans la première moitié. Sinon, Mangold soigne sa lumière et ses decors, l'introduction est chouette, le rythme n'est jamais abrutissant, ça la met plutôt en veilleuse côté humour, et l'ensemble se laisse voir avec plaisir.

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Du DTV animé qui surfait sur le succès du Fantôme masqué. Je l'apprécierais sans doute beaucoup moins aujourd'hui (mon âme d'enfant et mes figurines sont loin), mais de mémoire, ça reste un agréable dérivé de la série télévisée.