Les meilleurs James Bond selon Aegus

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Ce n'est pas le mieux réalisé, ce n'est pas le plus généreux en action (notamment quelques plans brouillon) ni celui dont la mise en scène est la plus marquante... Mais indubitablement, c'est l'épisode qui cristallise le mieux l'appel à l'aventure, en même temps qu'il revient véritablement au ton froid, brutal et parano du personnage de 007. Martin Campbell ne pouvait faire un hommage plus sincère au personnage créé par Ian Flemming, tout en osant en présenter une version plus moderne, plus "jusqu'au boutiste" et plus iconique en terme de trame et d'ambiance!
La tension n'a jamais semblé aussi palpable, le récit tient en haleine, de même que les acteurs- avec un Mad Mikkelsen inspiré- et on peut difficilement faire plus glamour en terme de costume et de lieux visités!

Le meilleur!

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Au service secret de Sa Majesté répond à une question que la franchise 007 a souvent esquivé: peut-on répété la même formule, en garder les ingrédients, et cependant se renouveler continuellement en amenant un réel suspens? Réponse: oui, indéniablement!!

De très loin l'opus le plus ambitieux, le long-métrage de Peter Hunt ose s'écarter du carcan imposé par la saga, en délaissant les gadgets, les répliques piquantes, et même le traditionnel déroulement de l'histoire en trois actes. Le film ose s'aventurer dans des zones inexplorées comme le passe familial de l'agent double zero, ou prendre des partis-pris radicaux, notamment de creuser son affect sentimental....

Le film est à l'image de son acteur principal: pas toujours à l'aise, assez éloigné de ce à quoi on nous avait habitué... Mais diablement attachant, car toujours vrai! Une véritable bouffée d'air frais qui inspirera les épisodes ultérieurs!

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Une œuvre immortelle, même cabossée, reste immortelle... Surtout lorsqu'il y a alignement des planètes!

On peut faire à ce film quelques reproches, notamment une approche psychanalytique assez vite lourdingue: tuer la "Mère", mettre le feu à la cabane de l'enfance, combattre son double négatif, etc... Avec cet épisode anniversaire, on sent clairement que Sam Mendes prend le parti-pris de privilégier l'aspect "film introspectif" et "mise en abîme" du personnage.

De même, les influences du cinéaste sont par trop voyantes: No country for Oldman, Jason Bourn, The Dark Knight, Collateral ou même les Harry Potter "sauce David Yates".

Cependant, le film parvient à tirer son épingle du jeu par une gestion du suspens "hitchcockienne", pour ainsi dire. Le talent de Mendes pour l'usage des plans séquences n'est plus à prouver et Skyfall nous gratifie de ce qui est probablement la meilleure introduction de méchant de la saga.

A la fois sophistiqués et oppressants, les plans du cinéaste britannique forcent l'admiration, encore appuyés par une photographie d'archi bonne facture. Roger Deakins, dont le talent n'est plus à démontrer non plus, offre probablement l'un des plus beau travail sur la lumière dans un blockbuster contemporain, et chaque image reste en tête!
Les acteurs sont aussi à leur meilleur, et aucun n'est délaissé.

Enfin et surtout, l'action redevient palpitante!!! On est très loin des mouvements saccadés de Martin Campbell, ou du montage chaotique de Marc Forster. Skyfall c'est un subtile équilibre entre des chorégraphies soignées et correctement mises en scène, ainsi que des mouvements de caméra lisibles, nerveux et inventifs, et des courses-poursuites quasi-ininterrompus. On peut difficilement faire plus épique que sa scène d'ouverture (presque un quart d'heure d'action non-stop), plus hypnotique que le corps à corps à Singapour, ou plus prenant émotionnellement que l'assaut du manoir familial !

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Une première aventure rondement bien mené par et pour Timothy Dalton. Intrigue politique, interprétation subtile et réalisation viscérale au rendez-vous.

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Bond retrouve son "mojo", après une période de re questionnement due à la fin de l'URSS.

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Ou l'épisode charnière des aventures de Bond: tous les codes sont présents, pour notre plus grand bonheur.

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Pure thriller au suspens haletant.

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Apparition d'une légende.

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Une œuvre qui s'améliore à chaque visionnage. Effrayante de par sa lucidité ( notamment concernant la problématique du terrorisme, alors qu'on est à peine un an avant une date fatidique de l'Histoire des USA). Ouvrant aussi pas mal de porte, y compris des tabous: trahison de M et participation active de cette dernière sur le terrain, approfondissement du personnage de Bond qui se révèle humain, et devant perpétuer une tradition familiale. Pas le meilleur, mais dégageant un certain panache, par une mise en scène tantôt posé, tantôt dynamique.

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Plus grande Némésis de 007, histoire d'amour entre espions que tout oppose, voiture sous-marine, visite guidée de l'Egypte... Le seul vrai problème, c'est l'ADN de Roger Moore.

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Tentative honnête de revenir (gentiment) au sérieux. Pas mal mais un peu lent.

On sent bien que le film ne sait pas toujours sur quel pied danser, alternant entre des séquences incroyables d'immersion, comme celle des requins ou celle du ski de fond de même qu'une volonté de revenir aux sources, en donnant plus de gravité et de sensibilité à l'intrigue... Et cependant, on n'évite pas des scènes gênantes, comme son introduction totalement hors-sujet... (Et qui confirme que "Au service secret de sa majesté" a eu lieu dans l'univers de Roger Moore)?

De fait, les scènes enchainent les unes aux autres parfois sans souci de cohérence vis-à-vis du ton général (ce qui est un peu la marque de fabrique de la période Roger Moore): une scène sous-marine sérieuse qui se termine en gag, une scène de séduction assez légère, qui finit de manière à la fois trop sordide et trop abracadabrantesque en même temps...

Des personnages très réussis comme ce tueur impassible et mutique côtoient d'autres totalement grotesques comme cette étoile montante de ski et accessoirement homme de main du "grand méchant mystère".

Enfin, le film aurait été infiniment meilleur en choisissant une meilleure actrice pour le rôle titre!

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Plus sérieux, plus moderne, plus cru... Mais surtout un peu ridicule ( tête qui explose, cartel démantelé en deux secondes, et ce à deux reprise ???) Et puis insertion très maladroite de Q dans l'Histoire.
Cela dit les bad guy sont géniaux !! Sanchez est probablement le méchant le plus effrayant de toute la saga (devant Jaws, Silva et Le Chiffre!). De même que les différents seconds couteaux, Dario marque par sa brutalité, à l'image de sa mort!

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On prend les mêmes et on recommence ( heureusement quelques moments cultes, comme la scène de la veuve et Bon nageant avec les requins).

Décors, photographie et musique toujours incroyable mais on sent venir les faiblesses, notamment une certaine redondance de figures de méchants!

NB: Domino Vitali/Claudine Auger se partage la première place d'ultime James Bond Girl aux cotés de Tracy Bond/Diana Rigg et Pam Bouvier/Carey Lowell.

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Un film pétri de bonnes intentions, mais qui souffre d'être la fin d'un cycle de films assez disparates. Voy critique.

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Y'a quand même une femme fatale allemande, une base secrète dans un volcan et des samouraïs; le combot ultime !

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Quand Mendes veut reproduire la même formule en surfant sur le succès de Mission Impossible, ça coince. Les bonnes idées (L'intro parfaite, de même qu'un générique perturbant; le trio de vilains formés par Dave Batista, Christopher Waltz et Andrew Scott, et une James Bond Girl assez intéressante dans son background) ne suffisent pas à combler un scénario paresseux et voulant faire très "dans l'air du temps". Et vas-y que je te (re) psychanalyse 007 en lui inventant un conflit fraternel avec sa vieille Némésis... Et vas-y qu'on le torture pour le rendre vulnérable... Mais pas trop non plus!

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James Bond combattant les fake news, c'est un peu l'hôpital qui se moque de la charité; le film a pour mérite d'avoir amené Michelle Yeoh à Hollywood (son oscar de meilleure actrice dit merci), en revanche Terry Hatcher est,elle, cruellement sous-exploitée...

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Mélange improbable entre Amicalement vôtre, des comics américains et des films de Black'sploitations. Reste que l'ambiance fonctionne, mais c'est quand même sacrément perché.

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C'est censé être une parodie, ou une adaptation non avouée de Tintin? Un fakir qui broie un dés dans sa main, un sous-marin croco, James Bond gesticulant en tenue de clown triste... Ca aurait du sonner la fin de l'ère Moore... Et pourtant...

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A défaut d'être un bon film, suffisamment d'autodérision et une scène de prégénérique assez raffraichissante pour que ça passe. Et puis Halle Berry contre Rosamonde Pike, quoi!