Igg'y pop ? Igg' hip hop ? Non : Iggy rock.
Je n'arrête pas de lire de-ci de-là "Ouais les Stooges c'est plus ce que c'était" 'Ouais Iggy il a perdu sa rage" et blahblahblah (album de l'iguane que je recommande, pour ceux que ça intéresse, c'est à dire... euh... moi ?).
Bon les gars, c'est bien gentil, mais faut arrêter de pleurer sur le fait qu'ils ne nous aient pas pondu un Raw Power 2013 ou un Funhouse 2.0. C'est fini ça. Un peu comme Patrick Sébastien qui ne ré-atteindra jamais les sommets d'un petit bonhomme en mousse, il faut vous y faire et vous en remettre. Raw Power c'est le résultat d'une époque et de l'état d'esprit dérangé du groupe de l'époque, c'est in-refaisable. Ce mot n'existe pas.
(Placer Patrick Sébastien dans une critique sur les Stooges, je me demande si je mérite une médaille ou une bonne tarte dans la gueule).
Bref.
Alors quid de ce ready to die ?
On l'a dit, ce n'est pas un chef d'oeuvre comme ils ont pu en commettre dans le passé.
Reste que la voix d'Iggy est toujours là, chaude, rocailleuse, rien que pour cette voix je pourrais écouter n'importe quoi (je me suis quand même farci son album de reprise, et entendre l'iguane susurrer des "Et si tou n'existais pas" ça fait un choc) et que l'album s'écoute bien. Ce n'est pas novateur ou révolutionnaire, mais ça passe bien, ça file la pèche même.
Donc j'espère que le titre de cet album n'est pas prémonitoire et que ces vieux bougres nous en ressortent un nouveau d'ici quelques temps, pour mon plus grand plaisir.
Iggy, tu peux chanter le dictionnaire, je suis là, je t'écoute.
("Fan ?" si peu...)