Bon ben voilà... La grosse déception.
Dans Fight Club, excellent roman et très bon film, on pouvait regretter que le propos subversif et la critique sociale ait été vidée de leur force par la "trouvaille/révélation" de la double personnalité du personnage principale (je pense que je ne spoile plus personne à ce moment là de l'histoire).
Tyler Durden désossais la société de consommation les acheteurs Ikea, les consignes de sécurité et surtout, le refus de prendre des coups avec son FIGHT CLUB dont le principe n'était surtout pas de gagner mais de stenir, de souffrir de faire mal en se faisant mal...
Hélas, dans Fight Club 2, le côté révolutionnaire de Tyler Durden a complètement disparu. Il n'est qu'un méchant maître du monde en puissance.
Oublié le charismatique Brad Pitt, désormais, son personnage ressemble à un Kurt Kobain se prenant pour le Jocker... ridicule à force d'égoisme et de pseudo manipulation.
Marla a épousé le héros et ils ont une petite vie bourgeoise mesquine, qui peut croire à ça déjà ?
Et Tyler Durden, tenu au loin grâce aux médicament revient parce que Marla veut trop se faire baiser par lui et réduit les doses de son mari...
Bon, à ce stade, on a compris qu'on flatte bien le bas dans le lecteur.
Mais le pire c'est que, au lieu au moins d'être à la hauteur du trash, on sombre dans le gentillet en nous faisant miroiter un peu de mal (tuer l'enfant du héros, donc de Tyler Durden)... mais en fait non.
Bref : c'est mou, c'est flasque, c'est fallot, c'est du conspirationnisme inversé, c'est à dire tout aussi ridicule que le conspirationnisme tout court.
Le dessin est ok mais n'invente pas grand chose.
Voilà.
Les nostalgiques prêts à tout vous diront que... "pas du touuuuut". Les gens qui ont gardé un peu d'esprit critique passeront leur chemin, c'est mieux.